Les deux vaccins protéiques contre le VRS ont fait la preuve de leur efficacité pour les personnes de plus de 60 ans.
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Cet outil de prévention contre des infections respiratoires parfois graves n’est toujours pas remboursé en France, regrettent les médecins.
Connu pour le risque de bronchiolite qu’il fait courir aux nourrissons, le virus respiratoire syncytial (VRS) est aussi à l’origine de pneumonies graves et de décompensations cardiaques chez les personnes âgées ou fragiles. Près de 12 000 hospitalisations lui ont été attribuées durant l’épidémie hivernale de 2022-2023. Deux vaccins commercialisés aux États-Unis en 2023, Arexvy et Abrysvo, peuvent cependant changer la donne. Développés par les laboratoires GSK et Pfizer, ils sont fabriqués à partir d’une protéine du virus, et ont montré leur potentiel dans la prévention des hospitalisations chez les sujets âgés. Un troisième vaccin à ARNm, développé par Moderna, le mRESVIA, a été mis sur le marché plus récemment.
Une étude américaine publiée dans la revue JAMA le 30 août dernier confirme la protection conférée par les deux vaccins protéiques. Pour cette recherche, plus de 7 000 participants ont été suivis sur deux ans, dans six hôpitaux et vingt États américains. Ses résultats mettent en…
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