PARTIE 2/​3. Candidat à l’élection municipale, Éric Ciotti (UDR soutenu par le RN) a choisi Nice-​Presse pour dévoiler sa feuille de route sur les sujets du quotidien : la sécurité, la circu­lation, le station­nement et l’éco­nomie locale. Deuxième volet de cette matinée spéciale, consacré aux mobilités.

  • 9h30 – « Mon plan contre l’insécurité »
  • 10h30 – « Stationnement, circu­lation… Je veux en finir avec cette dérive à la Anne Hidalgo »
  • 11h30 – « Emplois, inves­tis­se­ments… Nous acterons un parte­nariat sans précédent avec Monaco »

Quelles sont vos premières propositions quant à la circulation ?

Je vais vous donner une première mesure simple, claire, qui serait immédia­tement mise en oeuvre : le retour du double-​sens pour le quai des Etats-​Unis et Rauba Capeu. Les Niçois doivent à nouveau pouvoir accéder à leur port depuis la Promenade des Anglais. Le sens-​unique a dégradé la circu­lation, notamment en conges­tionnant l’Est de la ville. J’avais été très choqué d’apprendre que la mairie ne souhaitait pas suivre la décision de justice (celle du tribunal adminis­tratif de Nice, contredite en appel par Marseille, NDLR).

La piste cyclable sera installée sur le trottoir et les quais : le Conseil dépar­te­mental a déjà engagé des frais en 2012 pour que cela soit possible sans diffi­culté. Ma priorité sera de désen­gorger la circu­lation qui est aujourd’hui passa­blement compromise. 

Que prévoyez-​vous comme plan cyclable ?

Partout où il y aurait un risque de créer des throm­boses pour les voitures, nous n’amé­na­gerons plus de voies cyclables. Je ne suis pas l’ennemi du vélo, et n’ai pas de position dogma­tique. Mais il faut du bon sens. Je déciderai d’un moratoire total sur la suppression des places de station­nement. Ça suffit. On a frappé au coeur le commerce de proximité en empêchant les gens de se garer correc­tement, au bénéfice des centres commer­ciaux en périphérie. C’est honteux et je combattrai cette tendance. 

Et dans les quartiers qui n’en disposent pas, notamment les collines ?

La circu­lation y a pris un retard gigan­tesque puisque rien n’a été fait depuis cinquante ans. On ne peut comparer Nice à d’autres grandes villes puisqu’ici, il faut composer avec le relief. La feuille de route que je donnerai à Lignes d’Azur sera de redéployer ses moyens pour les collines, dont la desserte est aujourd’hui très déficiente. Nous mettrons en place un réseau performant de navettes.

Quid du stationnement ?

Christian Estrosi a transposé à Nice les errements parisiens d’Anne Hildago. Ces dérives seront terminées. Le commerce de proximité, c’est le coeur d’une ville. Nous déciderons d’accorder deux heures de station­nement gratuit. Je ne suis pas emballé non plus par l’actuel système, qui consiste à voir les Niçois se faire matraquer, au bénéfice, en partie, d’une entre­prise privée. Nous regar­derons de près les endroits où nous pourrons rétablir les places supprimées, en plus de la construction de nouveaux parkings.