Par
Bastien Grossin
Publié le
6 sept. 2025 à 12h10
À 9 h ce matin, la foule grossit déjà dans la gare Lille Flandres. Familles, amis, Nordistes, touristes, tous viennent pour la même raison : la très célèbre Braderie de Lille. Certains flânent, d’autres se dépêchent pour ne pas passer à côté d’une belle affaire pour le premier jour de la Braderie ce samedi 6 septembre 2025. « Il paraît que ça part vite » s’inquiète un jeune homme venu spécialement pour l’occasion.
Henri et Eva viennent d’arriver à Lille et compte bien profiter de leur première Braderie. ©Bastien GrossinUne première Braderie pour Henri et Eva
Sur le quai de la gare, on rencontre Henri. Il vient d’emménager à Lille il y a 5 jours avec sa copine Eva. Pour eux c’est une première Braderie. Il est 9 h 10 et Henri amusé et un peu inquiet nous confie : « On devait commencer tôt, on est déjà très en retard ». Pour le jeune couple, pas de programme établi à part en profiter le plus possible : « Ce week-end, chaque sortie en ville sera une sortie Braderie ». En termes d’achat, ils n’ont pas forcément de grandes attentes à part éventuellement un buffet… et un « très vieux presse-purée rotatif » pour Henri qui s’amuse à trouver des « objets bizarres ».
Une Braderie en famille
Peu de temps après, nous avons échangé avec une famille venue d’Hénin-Beaumont et de Dunkerque. Claudine et Bernard sont venus avec leur fille Delphine et son mari Pascal. C’est la troisième fois qu’ils viennent spécialement pour l’événement et n’ont pas d’attente particulière côté achats. « On vient chiner », raconte Delphine. À Lille pour la journée, ils ne comptent pas rester le soir car ils doivent repartir en train : « On a laissé la voiture à la maison pour éviter les galères » raconte Pascal.
Bruno est un habitué de la Braderie qu’il fait chaque année depuis plus de 15 ans. ©Bastien Grossin« Ça fait une quinzaine d’années que je la fais »
De son côté Bruno arrive de Santes et a retrouvé sa fille Hélène ce samedi pour passer la journée avec elle. Pour lui, la Braderie n’a plus de secrets. « Ça fait une quinzaine d’années que je la fais », nous raconte-t-il. À peine arrivés, ils savent où aller pour faire de bonnes affaires en évitant les rues bondées de monde. « On va aller du côté Saint-Michel. Je cherche plutôt des vieux livres vendus par des particuliers. » Pour sa fille, l’objectif c’est de trouver des vieux disques. « Je cherche beaucoup de vieilles chansons françaises ou des disques d’un vieux chanteur, Fabrizio De André qui était un peu le Brassens italien. »
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Et de bonnes affaires, il devrait y en avoir beaucoup et pour tous les goûts malgré les chineurs déjà très nombreux ce matin.
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