© photo fournie par Lyon e-sport – L’association Lyon e-sport s’est fait connaître sur la scène nationale par l’organisation d’un grand événement à Lyon.
Actuellement, l’association Lyon e-sport compte entre 60 et 80 membres, dont une vingtaine de bénévoles actifs. Président de l’association depuis un peu moins d’un an, Ludovic Rochet-Bellavia espère que les événements organisés en septembre à la LDLC arena autour des championnats du monde e-sport de Fortnite et Rocket league pourront bénéficier au territoire. L’occasion aussi de revenir sur les projets de l’association, après une période de mise en sommeil.
Ludovic Rochet-Bellavia, comment accueillez-vous l’organisation des mondiaux de Fortnite et Rocket league à Lyon ?
C’est une surprise, pourquoi choisir Lyon ? Je ne sais pas. On aurait pensé que ce soit plutôt organisé sur Paris ou Montpellier, qui devient un grand bassin de e-sport. Ces deux événements peuvent amener des choses, mais je ne sais pas encore quoi, car entre le monde associatif local et la structure mondiale du e-sport, c’est très différent. En tout cas, c’est bien pour le bassin lyonnais et ça reste incroyable pour la métropole. Pendant deux semaines, Lyon sera sous le feu des projecteurs. Mais je pense qu’on aurait pu faire plus de choses autour.
Vous pensez à une organisation comme pour de grands événements, à l’instar de la coupe du monde de rugby par exemple ?
Ça aurait été bien, même si les deux événements ne sont pas comparables. Aujourd’hui encore, le e-sport n’est pas totalement dans les mentalités, ça commence à prendre forme. Il aurait été intéressant de créer quelque chose autour, de raconter une histoire, de mettre en lumière la ville à travers cet événement, d’organiser des stands… On aurait pu prendre un peu le virage et tester des choses pour accompagner ce mouvement.
L’association Lyon e-sport à la relance
Aujourd’hui, que fait votre association ?
En 2018 et 2019, nous avons organisé les deux plus grandes éditions de notre compétition Lyon e-sport, avec 15 000 spectateurs réunis à la Cité internationale de Lyon. C’était un événement à rayonnement national, qui a amené un souffle de nouveautés avec une vraie prise de risques. Nous avions une scène de qualité avec des joueurs professionnels. L’édition 2020 a accumulé des dettes en raison du covid, nous en avons encore. Aujourd’hui, après une pause, l’association a été relancée fin 2024. L’idée sera de créer un événement plus intimiste, proche des spectateurs et des joueurs pour qu’ils prennent tous du plaisir.