Par

Thomas Martin

Publié le

6 sept. 2025 à 12h04

Des restaurants pour voir et être vus. A Paris, certaines adresses sont prisées des célébrités qu’ils viennent du monde politique ou du show-biz. Rien de bien nouveau pour les premiers. Un chapitre entier est d’ailleurs consacré à la brasserie Lipp dans le livre « Les lieux de pouvoir. Une histoire secrète et intime de la politique ». En revanche, la gastronomie est devenue prisés des people et notamment du monde de la mode, en particulier lors de la Fashion Week.
« Depuis une petite décennie, la gastronomie est devenue tendance, et certains restaurants carrément hype, explique le guide Michelin qui vient de lister des établissement « branchés » de la capitale.  Des tenues du personnel en salle (marques branchées), au design intérieur (léché), en passant par l’art de la table mettant en lumière céramiques vues dans Vogue, la cuisine est devenue un ingrédient star de la mode ». Ces célébrités n’hésitent pas ensuite à partager leur soirée dans tel ou tel établissement sur les réseaux sociaux

De Septime à l’Ami Louis

  • Septime : il faut être patient pour avoir une table. En vue d’un test, Le Figaro s’y était pris trois mois à l’avance pour goûter enfin la cuisine de l’établissement de Bertrand Grébaut et Théophile Pourriat, 1 étoile Michelin, 16/20 au Gault & Millau. Jay-Z, Beyoncé et François Hollande y ont déjà été vus. « C’est le musée des bobos-arts, section miam-miam », lâchait Le Figaro, reconnaissant tout de même la qualité de la qualité. 
  • Nhome : ce restaurant ouvert au dîner seulement est fermé trois soirs sur sept et propose aux convives (20 maximum) de s’installer autour de la même table. Sentence du Figaro encore : « talentueux peut-être, mais moins dans la gastronomie que dans la boîte à magie, moins dans le repas que dans l’abracadabra ». 
  • Hakuba : « mis à l’honneur dans la série Netflix Emily in Paris, le chiquissime Cheval Blanc Paris continue d’attirer une clientèle de beautiful people », indique le guide Michelin qui le qualifie par ailleurs de « petit bijou ». 

La liste s’allonge : Datil, Monsieur Bleu, Lava, Soces, Shabour, Chocho, Thiou, Le Cheval d’Or, Pouliche, Clamato, Loulou. 

On aurait pu ajouter, entre autres, L’Ami Louis, restaurant du 3e arrondissement de Paris racheté par Bernard Arnault. Il ne compte que quatorze tables et sert des repas dans un cadre français traditionnel. Sébastien Le Fol, l’auteur des lieux de pouvoir, le décrivait comme ceci : « un mouchoir de poche de 70 mètres carrés. Fondé en 1924, les grandes familles du capitalisme et les vedettes de Hollywood peuvent déguster en toute discrétion son poulet-frites aussi croustillant qu’onéreux ». So chic…

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