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Dans les années 1990, un chanteur s’est fait connaître avec des hits mêlant funk, pop et soul, comme À l’envers et Supernova Superstar. Il s’agit bien évidemment de Sinclair. Après plusieurs albums solo à succès, il s’est tourné vers la production et la composition pour d’autres artistes. Reconnu pour son style funky et sa voix soul, il est aujourd’hui considéré comme une figure influente de la scène pop-funk française. On l’identifie également comme étant un personnage marquant de la Nouvelle Star, ce célèbre crochet télé-musical pour lequel il était juré, aux côtés d’André Manoukian notamment.

Ayant d’abord eu une relation avec Emma de Caunes, la fille d’Antoine de Caunes, avec laquelle il a eu une fille prénommée Nina, il a également partagé la vie de Marion Cotillard. Ainsi que celle de l’écrivaine Amanda Sthers, la mère des deux garcons de Patrick Bruel, Oscar et Léon. Dans un entretien exclusif accordé au Parisien, que le quotidien vient de mettre en ligne sur son site internet ce vendredi 5 septembre, il évoque son actualité : il va sortir un double best of avec des inédits et remonter sur scène. « Après quelques festivals de chauffe, sa tournée commence le 10 octobre à Toulouse, passe par la Cigale le 15 novembre (complet) et va se prolonger en 2026 », précisent nos confrères.

Mais cette interview était également l’occasion pour Sinclair de revenir sur son déménagement à Arles, dans le sud de la France. Pourquoi avoir quitté Paris ? « J’y suis arrivé il y a six ans, après une période de vie très, très dure, un crash. Je suis arrivé comme un nomade, ne sachant plus très bien qui j’étais et où j’allais. En quelques semaines, j’ai réussi à redevenir moi-même. J’ai créé un label avec des copains (Rockette Records, ndlr), et j’ai fait des choses que je n’avais jamais faites : monter des événements, devenir DJ en herbe. J’ai produit un artiste génial, Aïssa Malouk, et petit à petit je suis revenu à la musique. », raconte t-il.

Sinclair sans filtre sur ses difficultés du passé, il évoque une « dépression »

Et d’ajouter ceci, à propos de sa « pause » musicale : « J’avais perdu l’envie. J’ai fait des concerts de 2015 à 2019 mais les gens ne venaient plus. Je sortais de la télé. Les gens m’identifiaient, mais je n’arrivais plus à connecter avec le public. Et puis j’avais une énergie de merde. Je me suis tapé un long hiver. Cela s’appelle la dépression. Soit je continuais à creuser ma tombe, soit je quittais Paris. »

« J’ai commencé la musique hyper tôt, je suis parti comme un boulet de canon, je faisais plein de concerts, mais je n’avais pas réglé mes problèmes. Et puis à un moment, la drogue, les problèmes de blé, toutes les histoires de nazes que tu lis dans les livres, j’ai tout fait. La machine s’est grippée. Et là, soit je continuais à creuser ma tombe, soit je quittais Paris… J’ai dû laisser ma fille, qui était grande, mais je devais me sauver. Depuis quatre ans, je bosse tous les jours. Je suis devenu workaholic (accro au travail). », a-t-il également indiqué. De fortes confidences de la part du chanteur.

Aujourd’hui, le voici donc de retour avec un EP (mini-album) prévu pour l’été 2026, puis un deuxième : « J’ai des super chansons, j’ai hâte de les enregistrer et les produire. Ça va être un sacré mélange. Je redécouvre beaucoup de choses, les Clash, Pink Floyd… »