Les vacances sont terminées et les abonnés Canal+ sont déjà en quête de divertissements à dévorer depuis le confort de leur salon. Ça tombe plutôt bien, la plateforme accueille de jolies nouveautés en ce mois de septembre. De l’animation à découvrir en famille, de l’horreur et de la comédie, il y en aura pour tous les goûts. La rédaction a sélectionné les trois films immanquables.
Mémoires d’un escargot d’Adam Elliot — à regarder en famille
Sorti au début de l’année au cinéma, Mémoires d’un escargot a eu une discrète carrière dans les salles obscures. Pourtant, le film d’Adam Elliott ne manque pas d’arguments pour nous convaincre. D’abord, son animation en stop-motion qui prouve que le médium est l’un des plus vivants et vibrants qui existe. Des fils de fer, de la glaise et quelques bouts de tissu, le monde du réalisateur a beau être fait de bric et de broc, il est d’une richesse inouïe. Que ce soit dans les recoins sombres d’une maison de banlieue ou les allées animées d’une fête foraine, Mémoires d’un escargot est un émerveillement constant. Notre critique.
S’abonner à Journal du Geek
Ça raconte quoi ?
Le film retrace la vie d’une jeune femme pétrie de complexes et de traumatismes. À la mort de son père, la vie heureuse de la marginale Grace Pudel bascule. Elle est arrachée à son frère jumeau Gilbert et envoyée dans une famille d’accueil qui l’ignore. Elle s’enfonce dans le désespoir lorsque sa route croise celle de Pinky, une vieille dame excentrique qui va lui offrir une seconde chance d’être heureuse.
Nosferatu de Robert Eggers — pour du grand frisson
Le monument du cinéma d’horreur passe entre les mains du réalisateur de The Witch et The Lighthouse. Robert Eggers convoque Bill Skarsgård, Lily-Rose Depp et Nicholas Hoult pour une fable fantastique et effrayante sur le désir féminin et l’emprise. Son Nosferatu est une relecture mordante, captivante et exceptionnelle du film de 1922. D’abord son esthétique, à faire pâlir nombre de sagas d’horreur récentes. Son style avait déjà surpris avec The Witch mais ce nouveau métrage impose un peu plus son style. Une esthétique saisissante, qui va piocher chez Murnau autant que Friedkin et Coppola. Nosferatu est un bijou d’artisanat où chaque choix d’éclairage surprend, où le travail du son participe à faire éclore une ambiance dérangeante. Notre critique.
Ellen Hunter est tourmentée par des visions cauchemardesques depuis son adolescente. Lorsque son époux Thomas, clerc de notaire, se rend chez un client en Transylvanie, les crises d’Ellen s’intensifient au point où son état de santé inquiète ses proches. Elle est sous l’emprise d’Orlock, un vampire porteur de mort qui s’apprête à envahir la petite ville de Wisborg et à y amener la peste.
Scandaleusement vôtre de Thea Sharrock — pour l’humour british décapant
Ça vous dit une comédie un brin timbrée à dévorer entre amis ? C’est exactement ce que propose Scandaleusement vôtre de Thea Sharrock. Porté par une Olivia Colman au sommet de sa forme, toujours captivante, le film a le charme des comédies britanniques, le vocabulaire d’un charretier et on ne boude pas son plaisir à découvrir cette querelle inspirée de faits réels. S’il ne révolutionne rien, ce métrage est une jolie surprise.
Dans une petite ville britannique, en 1920 , Edith Swan commence à recevoir des lettres anonymes truffées d’injures. Sa voisine irlandaise, Rose Gooding est rapidement accusée d’être ce corbeau aux manières discutables. Mais Rose clame son innocence et la policière Gladys Moss tend de plus en plus à la croire….
À voir aussi
- La vie en gros
- Maxxxine
- Transformers : le commencement
- Wicked
- Smile 2
- Vingt Dieux
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités et sur notre WhatsApp. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.