Légende vivante de la petite balle jaune, Ivan Lendl a donné une longue inter­view au média italien, La Stampa, dans laquelle il évoque sa ressem­blance en tant que joueur avec Jannik Sinner. Et il faut bien recon­naître qu’il y a un petit quelque chose…

« J’ai parlé avec son entraî­neur Darren Cahill ces derniers jours et je lui ai dit que parmi tous les joueurs de tennis actuels, Sinner est celui dans lequel je me recon­nais le plus, surtout pour son physique. J’étais maigre comme lui à l’ado­les­cence et je frap­pais plus fort que tout le monde, puis je me suis étoffé et mon tennis s’est déve­loppé. Jannik travaille sur ses volées, son revers coupé, son deuxième service, bref, les simi­li­tudes sont nombreuses. Cahill a beau­coup d’ex­pé­rience et a connu de grands succès, mais je ne connais pas l’équipe et je ne peux pas juger. L’important, c’est que Jannik joue de mieux en mieux. C’est à lui que revient le mérite. Est‐ce que ça dérange d’être comparé à un robot ? Je ne pense pas que ça puisse déranger. D’une certaine manière, c’est un grand compli­ment : ça veut dire que tu es très fort, que tu ne rates pas une balle. En fin de compte, c’est ce qui compte. C’est du tennis, pas du pati­nage artistique. »