Après la polémique autour des journalistes Thomas Legrand et Patrick Cohen, chroniqueur et éditorialiste à France Inter, le groupe UDR a demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la neutralité de l’audiovisuel public.

En pleine polémique autour de Radio France et France Télévisions, après les révélations d’une collusion entre des journalistes et le Parti socialiste, le groupe UDR, présidé par Éric Ciotti, demande la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la neutralité de l’audiovisuel public, informe un communiqué transmis à Europe 1 ce samedi 6 septembre. 

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« Scandale » à France Inter

À l’origine de cette initiative : une vidéo diffusée par le média L’Incorrect, visionnée plus d’un million de fois sur les réseaux sociaux. On y voit les journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand, aux côtés de responsables socialistes, discuter de stratégies visant à contrer la candidature de Rachida Dati à la mairie de Paris. Ces images, dénoncées par la ministre de la Culture, ont relancé les critiques sur l’indépendance du service public.

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Face à ce qu’il qualifie de « scandale », l’UDR a décidé d’utiliser son droit de tirage pour obtenir la mise en place d’une commission d’enquête. Dans un communiqué, le groupe souligne : « Ce récent épisode illustre la nécessité d’évaluer si les principes de neutralité, pilier du service public, sont respectés. Nous rappelons que l’audiovisuel public, financé par les impôts des Français, doit garantir une information équilibrée, pluraliste et indépendante de toute influence partisane ».

Toujours selon les informations d’Europe 1, l’UDR entend auditionner « l’ensemble des acteurs de l’audiovisuel public » : la direction, mais aussi plusieurs figures emblématiques comme Delphine Ernotte, Léa Salamé ou Patrick Cohen. L’objectif affiché de cette commission d’enquête sera « d’évaluer d’éventuelles dérives éditoriales et de formuler des recommandations afin de renforcer la neutralité du service public ».