« Depuis décembre, ça n’a pas bougé. » De son appartement de la rue de la Jomayère, Nathalie (*) a une vue plongeante sur les rails du chemin de fer. Et sur les barrières rouges qui longent le trottoir, condamné il y a plus de huit mois.
Dans la nuit du 20 au 21 décembre dernier, un morceau du mur situé entre la rue et les voies s’est effondré, percuté par un automobiliste. « Je me rappelle bien », raconte Nathalie. « J’ai entendu du bruit dans la nuit, je me suis dit qu’une voiture avait encore dû se prendre le mur. Ça arrive au moins une fois par an. »…