Il s’est tu, très longtemps. Trop longtemps. Ce lundi matin, quarante-huit heures après les révélations sur les abus sexuels au sein de l’Institution Saint-Stanislas, à Nantes, il a rassemblé son courage. Et pris son téléphone pour raconter, enfin, le calvaire et « les choses dégueulasses » qu’il a vécues, alors qu’il était en primaire (1). Au bout du fil, débit mitraillette, …