A deux jours du vote de confiance qui pourrait entraîner la chute du gouvernement Bayrou, le leader de La France insoumise a aussi dit souhaiter « une issue pacifique, démocratique » à la situation politique, lors d’un discours à la braderie de Lille.

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Publié le 06/09/2025 19:24

Temps de lecture : 1min

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, le 14 juin 2025 à Paris lors d'une manifestation en soutien à la Palestine. (MARTIN NODA / HANS LUCAS / AFP)

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, le 14 juin 2025 à Paris lors d’une manifestation en soutien à la Palestine. (MARTIN NODA / HANS LUCAS / AFP)

A l’aube d’une semaine explosive sur le volet politique et social, Jean-Luc Mélenchon a prédit, samedi 6 septembre lors d’un discours à la braderie de Lille, que le « gouvernement tombera » le 8 septembre, jour où François Bayrou engagera la responsabilité de son gouvernement, et appelé à « tout » bloquer le 10 septembre « pour faire partir » Emmanuel Macron.

« Le 8 sera posée la question de confiance, mais on pense que la réponse sera que l’Assemblée ne fait pas confiance », a affirmé le leader de La France insoumise, qui a aussi dit souhaiter « une issue pacifique, démocratique » à la situation politique. « Seule la présidentielle peut clarifier » la situation, a aussi estimé Jean-Luc Mélenchon, dont le parti lancera une procédure de destitution du chef de l’Etat le 23 septembre.

Le leader insoumis s’est aussi projeté sur le 10 septembre, où des blocages partout en France sont attendus. « Le 10, nous bloquerons tout pour faire partir Monsieur Macron lui-même car c’est lui qui est responsable de la crise », a affirmé Jean-Luc Mélenchon. « La colère est légitime et elle est profonde. Ce n’est pas par caprice que des gens vont faire le sacrifice de leur paye quotidienne (…) car la vie quotidienne est devenue insupportable dans ce pays. (…) Il faut que les puissants le voient, l’entendent », a-t-il aussi dit.