Née à Izieux en 1921, Renée Peillon n’a pas 20 ans au moment de la défaite de la France. Institutrice depuis 1938, elle exerce à Izieux et au Sardon avant d’être affectée à La Grand-Croix. Dès 1940, elle refuse la soumission, comme toute sa famille d’ailleurs, à l’instar de son père, Marcel Peillon, ancien combattant de 14-18, mais aussi sa sœur Denise.
Elle rejoint le groupe 93, créée par Violette Maurice, rencontrée alors que Renée préparait son bac de philosophie au lycée de Saint-Étienne. Commencent ainsi la diffusion de tracts et de journaux clandestins et le collage d’affiches, notamment sur le portail de la Compagnie des forges et aciéries de la Marine.
Des messages cachés dans le cadre de son vélo
Grâce à des contacts avec les organisations de Lyon, elle procure de fausses cartes d’identité et d’alimentation dans la région de Saint-Chamond ainsi qu’à Usson-en-Forez, où sa famille a une maison.
Puis la jeune résistante intègre le réseau de renseignements Alibi en 1942. Pour cela,…