Commençons par l’émotion, unique, que vous avez vécue, ensemble, à Épinal lors des avant-premières de Connemara à domicile…
Alex Lutz. « C’était à la fois familial et excitant de montrer le travail accompli. Et de l’émotion pure de voir ces visages connus et inconnus qui ont participé au projet. J’ai facilement les larmes aux yeux, surtout quand le public partage ensuite ses émotions. Quand les gens reconnaissent des éléments de leurs propres vies dans le film. »
Nicolas Mathieu. « Il y avait forcément une forme de trac. J’ai été très touché par les messages que j’ai reçus. Ma tante, bouleversée, m’a écrit : j’ai cru voir ton père. Ça me donne encore des frissons… Vous savez, mon papa a fait une apparition éclair dans Les grandes gueules , un film des années 60 tourné dans les Vosges avec Lino Ventura et Bourvil. C’est fugitif, mais il est là pour toujours. C’est ça, le cinéma. Il fixe quelque chose de nos vies définitivement. »
Avant de vous rencontrer, quel regard portiez-vous, l’un…