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Santa s’avère être une adversaire coriace dans « The Voice Kids ». Durant la première soirée des auditions à l’aveugle, la chanteuse a récupéré dans son équipe deux talents en or : Wylie, dont la reprise d’un tube de Chappell Roan en fait déjà « la future gagnante » pour certains, et Diego, avec qui la star niçoise a chanté « Vivre pour le meilleur » de Johnny Hallyday en duo. « Santa nous a mis la gifle d’entrée » résume Patrick Fiori, tandis que Soprano salue son exigence pointue : « Santa, je pense qu’elle a sa place dans « The Voice » version adultes parce que c’est une passionnée de musique. C’est une musicienne ». Une passion qui est une affaire de famille ! En effet, sa mère Diana Eckert, d’origine américaine, a elle aussi exercé le métier de chanteuse et marqué son temps.
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« Un peu de son chant est passé dans ma voix »
Retour dans les années 80. En arrivant en France, Diana Eckert fonde le groupe de rock féminin Daisy Duck avec la guitariste Maï Calleja et la bassiste Myriam Escudier. Le groupe s’illustre alors dans un registre pop-rock bubble gum avec les singles « Ça suffit », « Copie pas » ou « Betty Boop », qui lui vaut une petite renommée. En février dans l’émission « Quelle époque ! », Léa Salamé avait diffusé pour Santa un reportage passé à l’époque sur Antenne 2, l’ancêtre de France 2, à propos de sa mère disparue prématurément en 2019 à l’âge de 61 ans. L’animatrice soulignait alors leur ressemblance… « Je me le souhaite, je me le souhaite. Oui, un peu de son chant est passé dans ma voix » confiait l’interprète de « Popcorn salé », émue, qui a également perdu son papa en 2010. « Tous deux lui ont appris à s’aimer. Ils étaient exigeants et en même temps, dans un élan de liberté totale. J’ai eu le luxe d’être aimée et comprise. J’ai été un enfant un peu en avance mais pas du tout en avance avec mes émotions et ils ont compris ça » révélait-elle.
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Le 14 février dernier durant les Victoires de la Musique 2025, Santa a triomphé en remportant le prix du Meilleur album pour son premier disque solo « Recommence-moi ». Et c’est avec une grande émotion qu’elle a dédié son trophée à ses parents, au cours d’un discours très personnel : « Je dédie cette victoire à mes parents, et cet album aussi. Un peu de vos voix est passé dans mon chant, et vous vivez un peu puisque je vous survis. Vous ne le saurez peut-être jamais, mais j’espère qu’au paradis il fait beau ». De nature « pudique », Santa avait ce soir-là laissé déborder ces sentiments. « Je m’interdis ces épanchements d’impudeur. C’est la première fois que je l’écoute, parce que je n’ai pas vraiment préparé ce discours et je pense que tout est sorti un peu en désordre mais avec le coeur » avait-elle expliqué sur Europe 1 au lendemain de cette victoire très symbolique.