Alors que le peloton actuel est très serré en Formule 1, chaque petit boost de performance peut faire la différence, notamment en qualifications. D’aucuns se sont en conséquence étonnés que Ferrari ne joue pas le jeu de tout miser sur Charles Leclerc une fois la Q3 atteinte par ses deux pilotes, puisque Lewis Hamilton était de son côté déjà assuré d’une pénalité de cinq places sur la grille. Toutefois, le septuple champion du monde ne partage pas cet avis.
Si Leclerc a révélé après la séance que ce sujet n’avait de toute façon « pas vraiment » été discuté au préalable par Ferrari, et que dans les faits c’est le Monégasque qui s’est retrouvé le premier des deux pilotes de la Scuderia sur la piste lors des deux tentatives de Q3, Hamilton a pour sa part été clair devant les médias internationaux, dont Motorsport.com, quand la question lui a été posée ce samedi en fin d’après-midi.
« Est-ce que je pense [Ferrari] aurait dû le faire ? Non. Je n’ai jamais fait ça dans aucune de mes autres équipes. Au final, potentiellement, il s’agit de sacrifier l’un des pilotes et j’avais déjà une pénalité de cinq places sur la grille donc, en termes de points, il fallait que je sois aussi haut que possible. »
Pour rappel, Ferrari est toujours à la seconde place du classement constructeurs, mais ne compte plus que 12 unités d’avance sur Mercedes après le zéro pointé des Pays-Bas le week-end dernier.
« Rien de comparable » à la ferveur des tifosi
Lewis Hamilton (Ferrari)
Photo de: Bryn Lennon / Formula 1 / Getty Images
Au-delà de cette question, la performance de Hamilton lors des qualifications a semblé s’inscrire dans le regain de forme affiché au retour de la trêve, à Zandvoort. S’il a de nouveau été devancé par Leclerc, le Britannique n’accusait un retard que de 0″117 sur la Ferrari frappée du numéro 16.
« Je suis satisfait des progrès réalisés au cours du week-end », a-t-il déclaré. « Je pense que les progrès accomplis le week-end dernier se poursuivent cette semaine. Je suis donc relativement content de la voiture, de la progression depuis les EL1, la voiture était super. C’est là qu’elle était la plus performante, puis il y a eu les EL2, nous avons apporté des modifications pour les qualifications et je pense que c’était le maximum que nous pouvions en tirer. »
Se projetant sur la course, il a ajouté : « Évidemment, avec la pénalité et tout le monde si resserré, il va être difficile de dépasser. Mais nous avons une bonne vitesse de pointe, donc j’espère pouvoir remonter un peu. Je pense qu’il faudra probablement un bon départ, un bon premier tour et une bonne stratégie. Nous allons essayer de comprendre ce que nous pouvons faire pour optimiser tout ca. »
En dehors de l’aspect sportif, pour son premier week-end à Monza en tant que pilote de la Scuderia, Hamilton vit en tout cas des moments forts : « Jusqu’à présent, ça a été incroyable. C’était génial. Je ne sais pas vraiment quel autre mot utiliser. Je suis arrivé mercredi à l’usine, puis j’ai pris la route pour Milan et j’ai vu tellement de monde rien que pour un événement organisé un mercredi. »
« Et puis, dès que le week-end arrive, [les tifosi] sont juste partout, […] cachés derrière les arbres, vous traversez ce parc, ils sont juste, je ne sais pas… Ils sont tellement nombreux. Et vous sortez, vous les voyez, vous quittez la piste, ils sont des deux côtés tout le long [de la route], aussi loin que vous pouvez aller. C’est assez incroyable de voir l’amour que les gens de ce pays ont pour cette équipe. Il n’y a rien de comparable. »
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