La parole de la victime n’a pas suffi.
Le témoignage peu élogieux des collègues du prévenu non plus. Cette semaine, un quinquagénaire a été relaxé par le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône, les juges caladois estimant ne pas disposer de suffisamment de preuves pour le faire condamner pour agressions sexuelles.
Cet ouvrier était accusé par une stagiaire âgée de 17 ans à l’époque des faits présumés en 2022. Sur des chantiers à Villefranche et en Saône-et-Loire, il se serait frotté à elle à plusieurs reprises, avant de lui agripper un sein.
Présenté par son entourage comme un gros lourd adepte des blagues graveleuses, le prévenu a nié les faits lors de l’audience. Il a donc pu ressortir libre, au grand dam de celle qui martelait être sa victime.