À son arrivée il y a six ans à l’église du Christ ressuscité de l’Esplanade, dans le quartier des universités de Strasbourg, le père Thomas Wender découvre, entre autres dossiers, celui des tableaux de Camille Claus : « Certains paroissiens sont venus me voir pour me dire qu’il était temps de changer les tableaux et le conseil a tranché, il y a eu un consensus pour les décrocher. »
Les toiles dérangeaient, moins par le thème que le parti pris esthétique, des lignes simples, proches de l’épure, baignées d’une douce lumière. Le Christ et la Vierge Marie n’ont pas de traits. Cette absence de visage en a déconcerté plus d’un. Une comparaison a même été faite avec des aliens, dans une église ronde comme une soucoupe, faut-il préciser. Construite à la…