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Une tension on ne peut plus palpable… Hier soir, l’animateur Mohamed Bouhafsi recevait dans “C à vous” François Bayrou, venu parler du vote de confiance du lundi 8 septembre 2025. Au cours de l’émission, le chroniqueur Yaël Goosz a livré sa chronique intitulée “L’édito”. Afin de conclure cette dernière, celui qui a été chef du service politique de France Inter de 2018 à 2024 a déclaré : “En écrivant cet édito, je me suis souvenu, François Bayrou, d’une longue conversation qu’on a eu ensemble. La campagne des européennes 2009, c’était à Épinal dans les Vosges. On avait discuté ensemble, vous m’aviez parlé d’Henri IV, Palois et Béarnais comme vous. Ce roi libre dont vous avez écrit la biographie, réconciliateur d’une France déchirée, déchirée par les guerres de religion, c’est votre modèle”.

“Je ne vous ai jamais dit ça”

Sur le plateau de France 5, le chroniqueur a ajouté : “Et puis sur un ton un peu mystique, je m’en souviens bien, vous m’aviez dit que François Mitterrand, telle une bonne fée sur votre carrière politique, vous avez prédit un destin présidentiel. Aujourd’hui, vous n’êtes ni roi, ni président, mais pour quelques heures encore, premier ministre. Un demi-siècle au moins de vie politique pour en arriver là, à quoi bon perdre avec panache ? Si votre discours de vérité n’a rien changé au réel, vous aviez enfin les manettes, mais qu’en avez-vous fait ? Tout ça pour ça ?”.

A la suite de cette chronique, François Bayrou, visiblement agacé, a rétorqué : “On est obligés de supporter comme ça des affirmations de quelqu’un qui n’a aucune expérience et qui ne sait pas ce dont il parle. Et qui prétend que François Mitterrand m’avait prédit un destin présidentiel. Jamais François Mitterrand n’a eu cette conversation avec moi, il en a eu beaucoup d’autres. Et donc votre assurance, votre manière comme ça d’asséner des vérités, vous comprenez pas que c’est gênant pour ceux qui vous écoutent”. 

Pour répondre au premier ministre, Yaël Goosz a lancé : “Ça s’appelle un édito, c’est un regard”. François Bayrou a alors fait savoir : “Ça ne s’appelle pas un édito. Ça s’appelle des affirmations qui sont fausses, je ne vous ai jamais dit ça”. S’adressant à Mohamed Bouhafsi, l’homme politique a surenchéri : “Inutile de défendre Yaël Goze, comme il attaque, il se défendra bien tout seul”. 

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Très présent dans les médias ces derniers temps, le septuagénaire, dont les jours à Matignon semblent compter, n’a pas manqué de préciser dans “C à vous” : “Vous savez, il y a beaucoup de gens qui aimeraient comprendre les choses. Et qui considèrent que lorsque quelqu’un qui franchement a peu partagé de ces choses assène des contre-vérités aussi lourdes…”. 

Puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.