Interrogé sur le positionnement des députés de son groupe, l’élu de Haute-Loire a estimé que cela allait « se partager en moitié-moitié, à peu près ».
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Publié le 07/09/2025 12:35
Temps de lecture : 2min
Le chef de file des députés LR à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, s’exprime lors du Congrès du parti, le 6 septembre 2025, au Port Marly (Yvelines). (BASTIEN OHIER / HANS LUCAS / AFP)
A la veille du vote de confiance demandé par le Premier ministre, François Bayrou, les ténors du parti Les Républicains (LR) sont divisés sur la stratégie à adopter. Dans ces conditions, « les députés LR auront une liberté de vote », a assuré leur chef de file à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, invité, dimanche 7 septembre, de l’émission « En toute franchise » sur LCI. Interrogé sur le positionnement des députés de son groupe, l’élu de Haute-Loire a estimé que cela allait « se partager en moitié-moitié, à peu près ».
« Je ne demande jamais à mes députés de voter contre leur conscience », a affirmé Laurent Wauquiez, qui a assuré qu’il voterait la confiance « sans enthousiasme », alors qu’un grand nombre de ses députés refuse de le faire, soit en s’abstenant soit en votant contre.
Assurant que les « députés LR ne sont pas des godillots », Laurent Wauquiez a déploré que François Bayrou ne soit toujours pas revenu sur sa proposition de supprimer deux jours fériés, comme l’ont demandé les dirigeants du parti, mardi, à Matignon.
Alors que le patron du parti, Bruno Retailleau, appelle à soutenir le gouvernement de François Bayrou, au sein duquel il occupe la fonction de ministre de l’Intérieur, ces déclarations du chef de file des députés illustrent les désaccords qui s’expriment chez LR, en plein congrès du parti, au Port Marly (Yvelines).
Sur LCI, Laurent Wauquiez a également réitéré qu’il ne censurerait pas automatiquement un gouvernement PS ou RN, propos qui lui avaient valu un recadrage de Bruno Retailleau. « Vous allez faire tomber des gouvernements qui se présentent sans même savoir ce qu’ils veulent faire ? », s’est-il interrogé, assurant que si l’exécutif comporte « des ministres de LFI ou applique le programme du Nouveau Front populaire » il y aurait évidemment censure.