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Des preuves de plus en plus nombreuses montrent les effets néfastes de la pollution de l’air sur le vieillissement du cerveau.
Sugrit – stock.adobe.com

Des chercheurs ont mis en évidence un lien entre l’exposition chronique aux particules fines et cette maladie neurodégénérative à progression rapide. Un élément de plus montrant l’impact de la pollution atmosphérique sur les risques de démence.

Alors que l’implication des pesticides est clairement démontrée dans le développement de la maladie de Parkinson, et que la pollution est plus largement soupçonnée de faire le terrain de maladies neurodégénératives, des résultats viennent apporter un argument supplémentaire au rôle délétère de la pollution sur le cerveau. Dans des travaux publiés dans Science, une équipe a mis en évidence un mécanisme par lequel l’exposition aux particules fines pourrait contribuer à l’accumulation d’agrégats d’alpha-synucléine, une protéine responsable de la maladie à corps de Lewy. Cinq ans après la découverte de micropolluants dans le système nerveux de patients souffrant de cette pathologie, qui emprunte à la fois des symptômes aux maladies d’Alzheimer et de Parkinson, « notre étude ajoute la maladie à corps de Lewy à la liste croissante des maladies chroniques graves associées à une mauvaise qualité de l’air », souligne Xiaobo Mao, chercheur au département de neurologie de l’Université Johns Hopkins…

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Le Figaro

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Démence : la pollution de l’air semble bien en cause dans la maladie à corps de Lewy


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