Par Margaux d’Adhémar avec AFP

Publié
le 18 avril 2025 à 14h32,
mis à jour le 18 avril 2025 à 15h01

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Le rapport d’autopsie de la première victime conclut à «un syndrome asphyxique dans un milieu appauvri en oxygène», a précisé le parquet, ce qui accrédite l’hypothèse d’une fuite d’azote dans la cabine de cryothérapie.

La femme qui avait été grièvement blessée lundi à Paris lors d’une séance de cryothérapie dans une salle de sport «est en état de mort cérébrale» depuis jeudi, a indiqué ce vendredi le parquet de Paris au Figaro, confirmant partiellement une information du Parisien. L’accident s’est produit lundi en fin de journée, dans une salle de sport située dans le 11e arrondissement de la capitale. Le décès d’une employée de l’établissement, née en 1996, avait été constaté sur place.

La cliente blessée, Margaux P, née en 1991, avait été hospitalisée à l’hôpital Lariboisière avec un pronostic vital engagé et plongée dans un coma artificiel. Originaire de Tonnerre dans l’Yonne, elle occupe le poste de responsable communication au sein d’un réseau national en conseil immobilier. Elle avait couru son premier marathon dimanche dernier à Paris.

Syndrome asphyxique dans un milieu appauvri en oxygène

«Le rapport d’autopsie de la première victime conclut à un syndrome asphyxique dans un milieu appauvri en oxygène», a précisé le parquet, ce qui accrédite l’hypothèse d’une fuite d’azote dans la cabine de cryothérapie. «Les investigations, d’une particulière technicité, se poursuivent», a ajouté le parquet.

La cryothérapie est une «thérapie par le froid» qui consiste à placer une personne pendant 2 à 3 minutes dans des chambres ou des cabines dont la température peut descendre sous -110°C. La personne est immergée dans des baignoires d’eau glacée ou des chambres à azote. Initialement destinée aux sportifs de haut niveau afin de prévenir ou traiter les douleurs musculaires après l’exercice, cette pratique est proposée pour soulager des maladies inflammatoires ou neurologiques, et même utilisée en dehors de tout contexte pathologique.