Sa nouvelle prise de parole sur le sujet était attendue. Après s’être brièvement exprimé sur la blessure à la cuisse droite d’Ousmane Dembélé vendredi soir en conférence de presse après la victoire des Bleus (0-2) en Ukraine en qualification pour le Mondial 2026, Didier Deschamps est revenu dimanche matin sur la colère parisienne liée à l’absence à venir de l’attaquant du PSG, estimée à six semaines.
« Ce n’est pas que le staff médical, c’est l’équipe de France, a expliqué le sélectionneur tricolore sur le plateau de l’émission de TF1 Téléfoot. Ce rapport-là, on l’a toujours eu avec tous les clubs. On a conscience de la situation des joueurs quand nous recevons des informations, il y a certains clubs qui les donnent plus ou moins. On a fait les choses avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme. Je la comprends, à leur place j’aurais le même ressenti. »
« Le risque zéro n’existe pas »
« Je ne suis pas là pour prendre des risques. A partir du moment où il est sur le terrain, le risque zéro n’existe pas. Prenons un exemple : j’ai Rayan Cherki et William Saliba qui sont blessés, c’est acté, je ne les fais pas venir. Le protocole prévoit qu’ils doivent venir faire acter leur blessure le lundi matin, ça n’a pas de sens. On a fait ça avec beaucoup de sérieux et d’application, on a demandé le ressenti du joueur avant chaque séance. Le ressenti est très important. »
« Un exemple : Désiré Doué (également blessé contre l’Ukraine pour une durée de trois à quatre semaines) m’a demandé à sortir. L’envie de jouer prend parfois le pas sur beaucoup de choses. Si au bout de 20 minutes il me dit qu’il y a quelque chose, je le change. »
Les deux joueurs parisiens ont quitté le rassemblement des Bleus après leur blessure. Remonté par la gestion de leur cas, le PSG évoque ce dimanche des « faits graves et évitables » qui « doivent donner lieu à des mesures correctives rapides et immédiates ». Le club exige un nouveau protocole médical avec la FFF.