Invité de l’émission « C à vous » sur France 5, le Premier ministre est revenu sur le scandale de l’établissement catholique des Pyrénées-Atlantiques.

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Publié le 07/09/2025 14:04

Mis à jour le 07/09/2025 14:27

Temps de lecture : 2min

Le collège-lycée Notre-Dame-de-Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques, le 2 juillet 2025. (QUENTIN TOP / HANS LUCAS / AFP)

Le collège-lycée Notre-Dame-de-Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques, le 2 juillet 2025. (QUENTIN TOP / HANS LUCAS / AFP)

Le collectif des victimes des violences et agressions sexuelles perpétrées pendant plusieurs décennies dans le collège-lycée de Notre-Dame-de-Bétharram répond à François Bayrou. Invité de l’émission « C à vous », sur France 5, samedi 6 septembre, le Premier ministre a déclaré que le scandale avait « été un combat vraiment très dur ». « Et pour ma famille, ça a été dégueulasse », a dit François Bayrou, accusé, notamment par la gauche, d’avoir menti sur sa connaissance des violences et agressions sexuelles perpétrées dans l’établissement des Pyrénées-Atlantiques, où plusieurs de ses enfants ont été scolarisés et où son épouse a enseigné le catéchisme. 

« Il est surtout dégueulasse que, malgré les engagements pris, rien n’ait été fait », a répondu dans un communiqué Alain Esquerre, porte-parole du collectif et auteur d’un livre sur le scandale de Notre-Dame-de-Bétharram.

« Alors que [François Bayrou] insiste sur les souffrances vécues par sa famille, le collectif rappelle que la véritable urgence reste celle des victimes, toujours en attente de reconnaissance, de réparation et de soutien psychologique. »

Le collectif de victimes de Bétharram

dans un communiqué

Face à l’affaire, le gouvernement avait annoncé déployer un plan de lutte contre les violences au sein des établissements privés sous contrat et un renforcement des contrôles. Mais les victimes, qui avaient rencontré le Premier ministre en février, estiment que ses promesses sont restées « lettre morte ». Le collectif déplore ainsi qu’un fonds d’indemnisation n’ait « jamais été créé » et que le « conseil des victimes » évoqué lors de l’audition parlementaire de François Bayrou n’ait fait l’objet « d’aucun début de mise en place ». Quant au plan gouvernemental, le collectif juge qu’il doit « encore être évalué pour en mesurer l’efficacité ». A la fin du mois de juillet 2025, 217 plaintes pénales avaient été recensées par le collectif de victimes de Bétharram, dont une centaine porte sur des faits à caractère sexuel.