La dernière fois que les deux nations s’étaient rencontrées remonte à 2015. À l’époque, l’équipe de France avait battu la Géorgie (95-53). Autant dire qu’avant d’entamer ce 8e de finale, les Bleus partaient avec un petit avantage. Mais voilà, le basket mondial bouge.
Si nombre de joueurs français évoluent dans les meilleurs clubs de NBA ou européens, les Géorgiens n’ont rien à leur envier. La Géorgie, 4e du groupe C, s’avançait certes en outsider, mais pouvait aussi compter sur une raquette des plus performantes. Bitadze (2,13 m) , Mamukelashvili (2,08 m) et Shengelia (2,07 m) avaient tous les atouts pour perturber l’équipe de France.
Yabusele et Francisco n’ont jamais pu inverser la tendance
Et ce fut le cas, malheureusement ! Les Bleus n’ont jamais, en quarante minutes, su trouver la solution, ni même un semblant d’adresse qui rassure dans les moments difficiles. Battus (80-70), ils ont malgré tout, sans quelques leaders importants, démontré tout au long du tournoi qu’ils avaient le potentiel pour rêver à un avenir bien meilleur.
Solides en phase de groupes (4 victoires, 1 défaite), les Tricolores, qui ont montré de belles ressources collectives par leur profondeur de banc et leur jeu rapide, à l’image d’un Guerschon Yabusele recordman à 36 points face à la Pologne, savaient pourtant à quoi s’attendre.
Malgré cela, dans le premier quart-temps, les Français, un peu empruntés en début de partie, y laissaient quelques plumes et pas mal de paniers. Ils se reprenaient, grâce aux rentrées notamment de Francisco et Yabusele, qui sonnaient un début de révolte. Les Géorgiens, adroits à trois points, sortaient malgré tout avec un petit avantage (20-24).
Maladresse et manque de solidarité privent les Bleues d’une victoire
Dans le deuxième quart-temps, grâce à une meilleure cohésion, avec 9 points marqués (0 pour la Géorgie) et 19 rebonds, l’équipe de France semblait dans de meilleures dispositions. Pas suffisant. Boostés par leur réussite, les Géorgiens ne lâchaient rien et arrivaient à la mi-temps avec un avantage d’un point (37-38).
Rien n’était fait, donc, pour les Bleus, trop inconstants et surtout bien trop maladroits dans un exercice qui soulage en général : le tir à trois points (2 sur 12). De leur côté, les Géorgiens – grâce à Kamar Baldwin (14 pts), le joueur du Bayern Munich, et à Tornike Shengelia (13 pts) – maintenaient le cap en proposant un jeu basé sur la possession jusqu’à la limite du temps.
Dans la seconde période, la mauvaise impression était confirmée côté français et les Géorgiens passaient en tête dans le 3e quart-temps (54-58).
Le 4e et dernier quart-temps ne changeait rien à l’impression. Ce qui planait depuis les premières minutes de la rencontre se concrétisait. Mamukelashvili clôturait la rencontre d’un dunk rageur qui laissait les Bleus à 10 points (70-80). Maladroite, peu inspirée, manquant de solidarité, l’équipe de France voyait son rêve européen s’achever dès les 8es de finale.
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