De qui Éric Ciotti va-t-il s’entourer pour mener la bataille des municipales à Nice? C’est l’un des secrets les mieux gardés du moment. Officiellement, rien n’est décidé.
Que ce soit au Rassemblement national (RN) ou à l’Union des droites pour la République (UDR), on jure que les discussions n’ont pas encore débuté. Elles vont faire l’objet d’intenses tractations.
Et ce, dès maintenant: le top départ a été donné le 27 août, avec l’officialisation de la candidature du député azuréen, ex-patron des Républicains.
Oublié, la volte-face de 2020: cette fois, Éric Ciotti part à l’assaut de la mairie.
Les deux députés UDR en seront
Les deux députés UDR seront du combat. Ils ne s’en cachent pas. Bernard Chaix devrait se hisser en position éligible. « La composition reste à définir mais j’y figurerai, bien sûr », avoue le parlementaire.
Christelle d’Intorni, elle, pourrait se positionner à une place symbolique. Cela lui permettra de participer à la campagne sans avoir à siéger en cas de victoire.
Pour le reste, mystère et boule de gomme… « Ce sera un savant mélange entre des têtes rassurantes et connues et de la nouveauté. Une liste, ça s’équilibre entre l’expérience et le sang neuf », glisse une source proche du dossier.
Auguste Vérola, l’ancien suppléant d’Éric Ciotti, élu municipal jusqu’en 2020, pourrait en être. Comme cet autre pilier: Bernard Asso, conseiller départemental depuis 1985, élu municipal jusqu’en 2020.
Tous deux étaient présents, dès le lendemain de l’officialisation de la candidature d’Éric Ciotti, au premier acte de la bataille des municipales. Quand les troupes bleu et jaune – les couleurs de la campagne de Ciotti – sont parties de la permanence du port de Nice pour atteindre la mairie et tracter sous les fenêtres de Christian Estrosi.
Un ancien de Jacques Peyrat
Autre nom qui circule : celui de Cédric Cirasa, adjoint de Jacques Peyrat de 2005 à 2008. À la création de l’UDR, Éric Ciotti lui a donné la responsabilité de référent départemental pour les Alpes-Maritimes.
Ou encore Philippe Manassero, président du comité départemental olympique et sportif de 2013 à 2025. Alexandre Saradjian, patron des jeunes avec Ciotti, ancien président de l’UNI 06, le syndicat étudiant d’extrême droite, espère également une place.
Côté femmes, il se murmure les noms de Me Valérie Bothy, avocate de renom du barreau de Nice, et Christine Doucet, directrice de Cap médecine, une prépa niçoise aux études de santé.
Pour le Rassemblement national, pas de suspense pour Benoît Kandel, le patron du parti pour Nice. L’ancien premier adjoint de Christian Estrosi (2008-2014) en sera. Bien placé. Laurent Merengone, conseiller régional, attend de connaître sa place parmi les 69 désignés pour affronter le maire de Nice.