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Le Rose Festival, créé par Bigflo et Oli en 2021, a fait le plein de spectateurs du 29 au 31 août à Toulouse pour sa quatrième édition. Avec Pierre Garnier, Ninho, Helena, Vald, Theodora, Kavinski ou Magic System à l’affiche, l’événement a enregistré une affluence de 115.000 festivaliers, son record. « C’était un rêve de gosses. Cela vient d’un manque. Il y a plein de super événements à Toulouse mais pour les jeunes, il n’y avait pas de festival de musiques actuelles. C’était aussi une manière de prolonger notre déclaration d’amour à la ville » se félicite le duo dans les pages du Parisien, qui affiche clairement ses ambitions. « On rêve de faire venir Indochine l’année prochaine, pour réunir plusieurs générations. J’ai croisé Nicola Sirkis et il connaissait le Rose. Des superstars comme Travis Scott, Rosalia ou mon idole Eminem, c’est un rêve aussi. Et pourquoi pas l’ouvrir à l’humour, l’allonger sur une semaine » envisagent les deux frères.
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Pour Bigflo et Oli, le succès croissant du festival vient conforter une popularité durement acquise depuis leurs débuts en 2014 avec l’EP « Le trac ». « J’ai l’impression qu’on a l’âge où on récolte les fruits qu’on a semés et qu’on a une vraie reconnaissance du milieu, des autres artistes. On n’a plus le côté outsiders. Si on a ajouté le festival, notre marque de vêtements, on a une position agréable de grands frères » analyse Bigflo. « Et c’est inspirant pour la suite » complète Oli.
« On est en train de trouver notre équilibre personnel »
La suite justement, ce sera le studio ! À nos confrères, les rappeurs confirment plancher sur leur cinquième album studio, trois ans après « Les autres c’est nous », certifié double platine. Et celui-ci devrait arriver « début 2026 ». « On a plein de titres déjà bouclés. On va partir le finir en résidence en septembre et octobre dans une maison en Espagne, pas loin de Toulouse. On repartira en tournée dans la foulée. Le live, pour nous, c’est primordial ! » assure le tandem. Après une série de freestyles, Bigflo et Oli sont revenus début août avec le single « Mourir pour renaître », davantage un one shot qu’un premier extrait : « On a fait ce son cet été, en pleine tournée, on l’aimait et on avait enfin de l’inclure dans le show ». Sa tonalité sombre traduit pourtant l’épisode mouvementé que viennent de traverser les deux frères. « On a passé une période difficile, c’est vrai. On est allé voir des psys à deux, pour savoir quand séparer le pro du perso, on a eu beaucoup de discussions entre nous, pris des conseils avec Ramzy, JoeyStarr, IAM. Mais là ça va, on est en train de trouver notre équilibre personnel. Cela va s’entendre sur l’album » indique Oli.
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Ainsi, ce cinquième projet sonnera plus apaisé, moins dans la revendication. « On est plus libres, on se sent moins prisonniers du format et du « il faut que ça marche » » révèle Bigflo, qui a désormais envie de divertir avant tout le public : « On voulait que ça marche. Il nous a fallu dix ans, quatre festivals et six tournées, mais on est rassurés. On n’est plus des outsiders, on a notre place ». Vivement !