Le Grand Prix d’Italie 2025 de F1 a été remporté par Max Verstappen au volant de la Red Bull, devant les McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri. La fin de course des deux prétendants au titre a été marquée par une consigne d’équipe entraînée par un mauvais arrêt pour le Britannique.

Verstappen à la faute, mais leader quand même

En signant le tour le plus rapide de l’histoire de la F1, Max Verstappen s’est offert la pole position à Monza, où il s’élance devant les McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri. Premier pilote Ferrari sur la grille, Charles Leclerc complète la seconde ligne, sur un tracé chauffé à 46°C et une température ambiante de près de 27°C – encore réchauffée par les nombreux tifosi – au moment de démarrer le tour de formation, sous un ciel légèrement nuageux.

Côté pneus, les 13 premiers pilotes font le choix des mediums, ensuite l’on compte cinq pilotes en durs et un seul en tendres, à savoir Liam Lawson. Les Français Isack Hadjar et Pierre Gasly s’élancent des stands, en durs. Avant même le départ, Nico Hülkenberg doit plonger dans la voie des stands en raison d’un problème hydraulique sur sa Stake Sauber. C’est donc le forfait pour l’Allemand et un 12e emplacement qui reste vide sur la grille.

 

Au départ, Norris prend un excellent envol se porte à hauteur de Verstappen. Le Britannique, tassé par la Red Bull vers la droite, met deux roues dans l’herbe mais insiste quand même pour tenter de passer sur l’intérieur ; toutefois, le Néerlandais coupe la chicane pour maintenir la tête. Derrière, Leclerc prend l’avantage sur Piastri, avant que l’Australien ne réplique avec un superbe extérieur dans Lesmo pour retrouver la troisième place.

Au début du second tour, après en avoir reçu l’ordre de la part de son écurie, Verstappen laisse passer Norris. Profitant d’un Piastri mis hors de position dans la chicane en raison du ralentissement du pilote Red Bull, Leclerc le repasse encore. Le leader du championnat passe à l’offensive, toujours au premier virage, lors du troisième tour mais ne peut pas passer la Ferrari.

La quatrième boucle voit Verstappen reprendre les commandes en dépassant Norris dans la première chicane. Leclerc, pour sa part, tire tout droit en défense de sa position mais conserve la troisième place. Ce n’est que provisoire puisque Piastri le dépasse finalement pour de bon au sixième tour. Derrière, Hamilton remonte en sixième position, derrière le duo Leclerc-Russell après être parti dixième ; Bortoleto, Alonso, Tsunoda et Antonelli complètent le top 10.

Verstappen, l’échappée belle

Pendant que Verstappen creuse l’écart en tête, avec trois secondes d’avance sur Norris après dix des 53 tours prévus, la pression de Russell sur Leclerc se fait moins forte, tandis que Hamilton demeure à bonne distance. La course se stabilise alors avec des écarts qui se creusent progressivement entre la plupart des pilotes de tête. Esteban Ocon a pour sa part écopé de cinq secondes de pénalité pour avoir forcé Lance Stroll à passer hors piste.

Il faut attendre le début du 18e tour pour revoir du changement dans le top 10, avec le dépassement de Tsunoda par Antonelli, dans la première chicane, pour la neuvième position. Le Japonais, justement, s’arrête au stand au 20e tour. Cela lance une salve d’arrêts dans le top 10 : Bortoleto et Alonso, très proches l’un de l’autre après un freinage très osé de l’Espagnole, s’arrêtent en même temps au 21e passage. Les deux arrêts ne sont pas bons, mais l’Aston Martin ressort devant la Stake Sauber.

 

À la mi-course, Verstappen compte six secondes d’avance sur Norris qui lui-même possède un matelas d’une demi-douzaine de secondes sur Piastri. Alors que, chez Williams, Sainz doit laisser passer Albon dans la Curva Grande, Alonso est au ralenti sur la piste et doit regagner les stands, victime d’une rupture de suspension avant droite à la sortie d’Ascari, une image rare dans la F1 moderne. Cinquième, Russell passe par les stands au 28e tour, pendant que chez Norris, l’on envisage un allongement du premier relais pour terminer la course en pneus tendres.

McLaren et le pari d’étendre

Au 34e tour, alors que l’on est dans un ventre très mou de la course, Leclerc – qui comptait six secondes de retard sur Piastri – est appelé au stand où il est équipé des pneus durs. Au 38e tour, c’est le leader Verstappen qui s’arrête pour monter des durs et ressorti troisième, laissant les commandes de la course à Norris, six secondes devant Piastri. Hamilton passe par les puits au tour suivant, ressortant neuvième provisoire.

Au 41e tour, Sainz et Bearman s’accrochent à la deuxième chicane dans la lutte pour la 13e place et partent tous les deux en tête-à-queue, avant de reprendre la course. Le drapeau jaune est brièvement déployé et l’incident est sous enquête ; c’est le pilote Haas qui sera sanctionné de dix secondes de pénalité. 

 

Aux avant-postes, Norris aborde les dix derniers tours en tête, avec quatre secondes d’avance sur Piastri et une douzaine de secondes d’avance sur Verstappen. Après une défense âpre de l’Italien au début de Curva Grande, Albon se joue d’Antonelli dans la seconde chicane pour s’emparer de la neuvième position.

Au 46e tour, Piastri s’arrête le premier chez McLaren pour monter des tendres, suivi au passage suivant par Norris. Mais l’arrêt du Britannique ne se passe pas correctement et dure très longtemps, permettant à l’Australien de passer devant. Trois tours plus tard, l’écurie fait le choix logique en demandant à Piastri de redonner la position à Norris, tout en donnant aux deux pilotes le droit de se battre. L’Australien s’exécute au 49e passage. Pendant ce temps, Verstappen atteint la vingtaine de secondes d’avance.

Max Verstappen remporte le Grand Prix d’Italie 2025 de F1, devant Lando Norris et Oscar Piastri. Leclerc, Russell, Albon, Bortoleto, Antonelli (pénalisé de cinq secondes pour la lutte avec Albon) et Hadjar complètent le top 10.

Italy Grand Prix d’Italie

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