C’est une nouvelle qui bouscule l’industrie de la mode mais également son clan. Giorgio Armani est décédé ce jeudi 4 septembre, laissant derrière lui une immense richesse…
« Paisiblement et entouré de ses proches », le styliste Italien Giorgio Armani s’est éteint, ce jeudi 4 septembre, à l’âge de 91 ans. Dans le communiqué relayé par sa maison de couture, on apprend que l’artiste a « travaillé jusqu’à ses derniers jours, se consacrant à l’entreprise, aux collections et aux nombreux projets en cours et à venir. »
En 1975, après dix années sous les ordres du créateur Nino Cerruti, il a cofondé la marque Armani avec son ami Sergio Galeotti. Jusqu’à son décès ce jeudi, il n’a pas quitté la direction de la maison. À l’occasion de certaines interviews, Giorgio Armani a confié ses craintes au sujet de la succession. En 2020, dans le quotidien italien « Corriere della Sera » il avait livré son souhait le plus cher : « Disparaître sans nuire à mon travail et à ceux qui m’ont aidé, à la réputation que j’ai bâtie et à ceux qui l’ont créée avec moi. C’est tout. »
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Armani reste en famille
Seulement, Giorgio Armani n’a pas eu d’enfant et son entreprise a généré 2,3 milliards d’euros de revenus en 2024 d’après « Reuters ». Bien au fait de ces considérations, le styliste avait pris ses dispositions pour éviter, une fois décédé, de créer de la discorde dans son clan. Très proche des enfants de son frère Sergio et de sa sœur Rosanna, il les a placés à des postes très importants au sein de sa société. Ses deux nièces Silvana et Roberta sont chargées du vestiaire féminin et des relations publiques, tandis que son neveu Andrea s’occupe du développement durable.
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En août dernier, dans les colonnes du « Financial Times », Giorgio avait exposé clairement ses volontés : « Mon plan de succession consiste à transférer progressivement les responsabilités que j’ai toujours assumées à mes proches, comme Leo Dell’Orco [qui avait salué à sa place lors de la Fashion Week de Milan en juin dernier], aux membres de ma famille et à l’ensemble de l’équipe de travail. »