L’Espagnol a pris sa revanche moins de deux mois après la finale de Wimbledon perdue face à l’Italien.

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France Télévisions – Rédaction Sport

Publié le 07/09/2025 23:32

Mis à jour le 08/09/2025 00:05

Temps de lecture : 2min

Carlos Alcaraz fête un point gagné contre Jannik Sinner en finale de l'US Open, le 7 septembre 2025, à New York. (KENA BETANCUR / AFP)

Carlos Alcaraz fête un point gagné contre Jannik Sinner en finale de l’US Open, le 7 septembre 2025, à New York. (KENA BETANCUR / AFP)

Leur rivalité grandissante a offert un nouvel épisode. Ils avaient pris l’habitude de faire durer le plaisir et cela n’a pas été le cas en finale de l’US Open, dimanche 7 septembre. Carlos Alcaraz a dominé les débats un peu plus largement que prévu. L’Espagnol s’est imposé en quatre sets face à Jannik Sinner, qui défendait à la fois son statut de n°1 mondial et celui de tenant du titre à Flushing Meadows. Il n’aura eu besoin « que » de 2h41 pour régler l’affaire, en quatre sets (6-2, 3-6, 6-1, 6-4), et prendre sa revanche moins de deux mois après sa défaite en finale de Wimbledon.

Leurs cinq précédents affrontements en Grand Chelem avaient tous duré plus de trois heures. Cette fois, Carlos Alcaraz a évolué un cran au-dessus de son adversaire. Au top physiquement, il a même surpassé son adversaire dans un domaine qu’il est censé moins maîtriser que lui : le service. L’Italien a éprouvé de grandes difficultés à s’appuyer dessus. Il a affiché 48% de première balle et commis quatre double fautes, des statistiques très loin de ses standards en dur indoor.

Alcaraz a lui aussi connu quelques temps faibles, notamment dans la deuxième manche, avec une perte de son service sur la première (et seule) balle de break de Jannik Sinner dans cette rencontre qui ne figurera pas au panthéon de leurs batailles. Le scénario de chaque set n’a connu aucun revirement. A chaque fois, l’un des deux joueurs a pris le service de son adversaire au plus tard au cinquième jeu et a fini par remporter la manche.

S’il n’a pas saisi l’opportunité de devenir le premier joueur à remporter l’US Open sans perdre le moindre set depuis 1960, Carlos Alcaraz se satisfera de ce deuxième sacre à New York, où il restait sur une élimination dès le 2e tour face à Botic van de Zandschulp. Il décroche son sixième titre en Grand Chelem (autant que Boris Becker et Stefan Edberg), ce qui lui permet de prendre deux longueurs d’avance sur Jannik Sinner (4), alors qu’il est de deux années son cadet (22 ans, contre 24 pour l’Italien). Lundi, Carlos Alcaraz retrouvera la tête du classement ATP pour la première fois depuis deux ans.