En parallèle, la société de prêts, le Crédit municipal de Bordeaux, s’est vue infliger un blâme et une amende pour avoir accordé des crédits à des clients fortunés, parfois sans garanties solides. Dans le cas du couple Goya-Debout, la seule garantie avancée était les droits SACEM de Jean-Jacques Debout. Autrement dit : les droits d’auteur perçus pour l’utilisation des œuvres qu’il a composées — l’intégralité du répertoire de Chantal Goya, mais aussi certaines collaborations avec Dalida ou Johnny Hallyday.
Un jugement en appel
Mais ce 19 août, nos confrères de Sud-Ouest ont annoncé que le couple avait été condamné à verser la modique somme de 2,18 millions d’euros au Crédit municipal de Bordeaux. Une information confirmée par Le Figaro, qui a contacté leur avocat. Celui-ci a indiqué qu’un appel était en cours : « L’appel est en cours, et le jugement est loin d’être définitif. »
Me Stéphane Loisy a également tenu à préciser que le couple était « loin d’être ruiné » et que : »De nombreux éléments factuels qui figurent dans ce jugement sont reproduits dans les publications incriminées et demeurent toutefois contestables. De fait, ils seront contestés par leur conseil dans la poursuite de la procédure. »
Chantal Goya, qui sera de passage le 11 octobre prochain pour fêter ses 50 ans de carrière et qui confiait être « en bonne santé », n’est visiblement pas prête à dire son dernier mot !