Ce lundi, comme chaque 8 septembre depuis 1643, le Voeu des Echevins sera renouvelé à Lyon.
La cérémonie se déroulera dans la basilique de Fourvière, avec une messe présidée par l’archevêque Olivier de Germay dès 17h30 et une bénédiction de la capitale des Gaules.
Sans surprise, Grégory Doucet ne participera pas au Voeu des Echevins dès lors que ses participants entreront dans le lieu saint, le maire écologiste ayant fait du respect strict de la laïcité son objectif depuis le début du mandat.
Pour le remplacer et remettre l’écu d’or de la Ville de Lyon à l’archevêque, Claire et Benjamin Pouzin ont été choisis par le diocèse. Claire Pouzin est la maire de Francheville, et son mari est l’un des membres fondateurs du célèbre groupe de rock chrétien Glorious.
Est-ce que ce sera la dernière année où le maire de Lyon refuse de participer au Voeu des Echevins, comme Edouard Herriot avant lui ? Si Jean-Michel Aulas est élu l’année prochaine aux élections municipales, sa participation ne fera aucun doute. Il avait d’ailleurs été la personnalité choisie en septembre 2023 pour suppléer Grégory Doucet dans cette tâche, comme André Manoukian ou Marie-Sophie Obama avant lui.
Le programme du Voeu des Echevins lundi 8 septembre :
14h : Fermeture et préparation de la basilique
16h : Accueil en basilique
17h30 : Célébration et renouvellement du Voeu
18h45 : Bénédiction de la ville de Lyon
19h15 : Regards croisés avec Grégory Doucet et le président de la Région Fabrice Pannekoucke, et verre de l’amitié sur l’esplanade
Le Vœu des Échevins remonte à 1643, en pleine épidémie de peste. Le 8 septembre, jour de la Nativité de la Vierge Marie, les échevins se rendent en procession à Fourvière pour implorer la protection de la Vierge et promettent, si Lyon est épargnée, d’organiser chaque année une cérémonie solennelle. La tradition s’est perpétuée depuis : chaque 8 septembre, le maire de Lyon et le conseil municipal renouvellent cet engagement lors d’une messe à la basilique de Fourvière, en présence des autorités religieuses et civiles. Cet événement, considéré comme l’une des plus anciennes traditions lyonnaises, reste aujourd’hui un symbole fort de l’identité de la ville.