«Je pense qu’à cause des finales perdues plus tôt cette saison, cette victoire me procure un sentiment différent. J’ai dû surmonter beaucoup de choses pour conquérir ce titre. Je pense que je le mérite ». Après avoir couru toute la saison derrière un titre en Grand Chelem, Aryana Sabalenka a réussi à aller au bout de la quinzaine new-yorkaise en venant à bout de sa bête noire. 20 minutes vous résume en chiffres l’impressionnante domination de la Biélorusse sur le circuit féminin.

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J’accepte56 victoires en 2025… pour un seul Grand Chelem

Longtemps, la saison de Sabalenka a ressemblé à un énorme gâchis. Alors qu’elle semblait posséder une marge confortable sur toutes ses adversaires, avec un ratio victoires/défaites monstrueux (56/10), elle a craqué à chaque fois en Grand Chelem dans ses matchs pourtant à sa portée face à Keys (finale en Australie), Gauff (finale à Roland), puis Anisimova en demie à Wimbledon. La jeune américaine avait d’ailleurs les stats pour elle avant la finale de samedi : six victoires en neuf matchs et la force de frappe indispensable pour faire dérailler Sabalenka, qui a réussi à vaincre ses démons malgré la perte de son break d’avance à 5-3 dans le 2e set et l’hostilité du public new-yorkais.

Cinq millions dans le porte-monnaie

Sabalenka, toujours très démonstrative devant les caméras, a fait semblant de prendre un coup de chaud quand on lui a répété le montant du chèque qu’elle va pouvoir déposer à la banque en retournant à la maison. 5 millions d’euros, soit le prize-money le plus important jamais décerné à la gagnante d’un tournoi du Grand Chelem dans l’histoire du tennis féminin. A titre de comparaison, Coco Gauff était repartie de Roland-Garros avec la somme de 2,5 millions d’euros au printemps.

Un gouffre derrière elle au classement

Si la Biélorusse est talonnée par Iga Swiatek à la race, où elle ne la devance que de 500 points, Sabalenka n’est pas près de lâcher son trône de numéro 1 mondiale, puisqu’elle possède désormais plus de 3.000 points de marge sur la Polonaise après le dernier Grand Chelem de la saison. Une avance confortable qui lui permettra de finir l’année numéro 1 même si elle décidait de se barrer à Mykonos pour teufer jusqu’à décembre.

Titre conservé, 12 ans après Serena Williams

L’US Open a la réputation justifiée d’être le Grand Chelem le plus imprévisible de la saison chez les garçons comme chez les filles, puisque personne ne parvient à y conserver son titre depuis la Saint-glinglin. Avec sa victoire samedi, Sabalenka est ainsi devenue la première joueuse à réussir le doublé depuis Serena Williams, qui avait elle-même signé un triplé entre 2012 et 2014. Peut-être un heureux présage pour Sinner, qui pourrait devenir le premier joueur à bisser depuis un certain Roger Federer.