À l’occasion d’un festival culinaire Kouskous de Marseille, ce week-end du 6 et 7 septembre, le maire de Marseille (DVG) Benoît Payan, a partagé un couscous avec les Marseillais, en centre-ville. Une vidéo de menace montrant des images violentes circule depuis sur les réseaux sociaux. L’édile réagit soutenu par la France Insoumise.
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« Pauvre con Payan!! L’idiot utile des Frères Musulmans!! Et il sera dans les premiers quand il leur aura servi de marchepied!!! Quelle merde!!! », publie Anonyme, @Alfie07165, sur le réseau social X., accompagné d’une image où l’on peut voir un homme les yeux bandés, prêt à être pendu, encadré par deux hommes tout de noir vêtu et encagoulé avec des rames de guerre.
Cette publication a tout de suite fait réagir le premier Édile, qui affirme ne pas se laisser menacer impunément :
« Menacé de mort pour avoir mangé un couscous dans le cadre d’un festival marseillais de cuisine, je ne céderai évidemment rien et jamais. Marseille est une ville du vivre-ensemble et nous ferons tout pour que cela continue, malgré les intimidations, extrême droite ou pas ».
Menacé de mort pour avoir mangé un couscous dans le cadre d’un festival marseillais de cuisine, je ne céderai évidemment rien et jamais.
Marseille est une ville du vivre-ensemble et nous ferons tout pour que cela continue, malgré les intimidations, extrême droite ou pas. pic.twitter.com/Hy9XqyvluD— Benoît Payan (@BenoitPayan) September 7, 2025
Si la gauche marseillaise condamne cette publication, la droite reste bien silencieuse.
De son côté, la France Insoumise a apporté son soutien au maire de Marseille.
« Aucun de nos désaccords politiques ne doit surpasser la nécessité de faire bloc face aux attaques des racistes, des pro génocide et de l’extrême droite. Tu as mon soutien et celui des insoumis face à ces menaces ignobles. » , écrit Sébastien Delogu, député insoumis à Marseille.
Menacé de mort pour un couscous.@bpayan, aucun de nos désaccords politiques ne doit surpasser la nécessité de faire bloc face aux attaques des racistes, des pro-génocide et de l’extreme droite.
Tu as mon soutien et celui des insoumis face à ces menaces ignobles. https://t.co/WfCs0jWnoC— Sébastien DELOGU (@sebastiendelogu) September 7, 2025
En France, la loi Pleven du 1ᵉʳ juillet 1972 définit juridiquement le racisme comme une « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance, ou de leur non-appartenance, à une ethnie, une nation, une race ».
La diffamation raciste lorsqu’elle est publique, son auteur encourt jusqu’à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende (articles 29, alinéa 1 et 32, alinéa 2 de la loi du 29 juillet 1881).