Dans la métropole de Lyon, plus d’une trentaine de lieux accueilleront en salle ou dans l’espace public des représentations. Deux lieux emblématiques du territoire sont d’ailleurs de la partie pour cette biennale :
Les Grandes Locos accueilleront plusieurs spectacles durant la Biennale dont une pièce pour huit danseurs et danseuses pour dénoncer l’oppression des régimes autoritaires. Sous le nom de F*cking Future, l’artiste portugais Marco da Silva Ferreira illustre la manière dont les régimes autoritaires cherchent à discipliner les corps. (18, 19 et 20 septembre).
Le Collectif A/R produira son spectacle Dancing autour d’une performance immersive à mi-chemin entre concert, bal et rave-party sur de la musique électronique. (25 et 26 septembre).
Dix-huit danseurs et danseuses dévoileront le spectacle Crowd où dans une mise en scène de rave-party où « les corps expérimentent des états physiques et émotionnels différents » (11 au 13 septembre).
En clôture des trois semaines, la Biennale propose une expérience chorégraphique immersive baptisée Feeling First autour de l’univers du hip-hop et des danses de club. Shows, battles, jams et workshops sont au programme (27 septembre).
- Cité internationale de la Gastronomie
Au Grand Hôtel Dieu (Lyon 2), la Cité internationale de la gastronomie (CIG) accueillera tout au long de la Biennale une installation vidéo intitulée Landscaping d’Eszter Salamon. Ce film tourné à Bergen en Norvège montre à travers les mouvements de danseurs la relation entre humains et paysages et les effets de l’un sur l’autre. (6 au 28 septembre)
Mais également la pièce Repertório N.2 de Davi Pontes et Wallace Ferreira installe la danse comme outil d’autodéfense avec la performance de deux danseurs entièrement nus sur scène qui imagine et projette un avenir libéré de violence. (19 et 20 septembre – Interdit aux moins de seize ans).
La CIG deviendra également hôte de Cheb de Filipe Lourenço. Cette œuvre mêlant deux danseurs et deux musiciens vous inviteront à la rencontre de deux univers au travers de la musique du Maghreb et de la musique populaire d’aujourd’hui (28 septembre).
Tout au long de la Biennale, des conversations avec les chorégraphes et des workshops pour les danseurs et danseuses adhérents du Centre nationale de la danse sont organisés à la Cité internationale de la Gastronomie.