Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le lundi 08 septembre 2025 à 08h53
Lauréat d’un 6e Grand Chelem à l’US Open et de retour à la première place mondiale, Carlos Alcaraz a régné sur la quinzaine new yorkaise. L’Espagnol était logiquement aux anges après avoir dominé Jannik Sinner, son grand rival.
Il y a eu un peu match, mais pas tant que ça finalement. Après son sacre à l’issue d’une l’incroyable finale à Roland-Garros et sa défaite logique à Wimbledon , Carlos Alcaraz a de nouveau battu Jannik Sinner en finale d’un tournoi du Grand Chelem pour s’adjuger l’US Open, dimanche. A New York, l’Espagnol a raflé la mise en 4 sets (6-2, 3-6, 6-1, 6-4) , le plus logiquement du monde tant il était au-dessus de son grand rival. Il a empoché du coup un 6e Grand Chelem, à seulement 22 ans, et retrouvé la place de numéro 1 mondial. Une quinzaine américaine magnifiquement conclue. « C’est un sentiment génial. J’ai travaillé très dur pour soulever ce trophée, le deuxième ici, mais c’est toujours un rêve. Quand tu accomplis les objectifs que tu t’es fixés en début d’année, c’est génial », a réagi le Murcien devant les journalistes.
Un travail spécifique pour dompter Sinner
« Être de nouveau numéro 1 mondial en faisait partie. Retrouver cette place, c’est un rêve. Le faire en même temps qu’un sacre en Grand Chelem, c’est encore mieux. Je suis très content de vivre ça », a ajouté « Carlitos » qui a entrepris un gros travail spécifique pour prendre le meilleur sur Sinner, numéro 2 mondial au classement ATP de ce lundi. « Juste après la finale de Wimbledon, je me suis dit que je devais progresser pour le battre. J’ai pris une semaine de vacances où je n’ai rien fait. Quand j’ai repris l’entraînement, je voulais travailler sur ça, ça et ça, des choses spécifiques à améliorer pour battre Jannik. Les deux semaines avant Cincinnati, je me suis entraîné sur ces choses, détaille l’Espagnol. On a regardé la finale de Wimbledon, on a pris des notes et on a travaillé là-dessus. Et j’ai joué le jeu qu’on avait décidé de mettre en place. Gagner ou perdre, ce que je voulais, c’est faire les bonnes choses. J’ai fait tout ce qu’on m’a dit de faire et ça a très bien fonctionné aujourd’hui ».
« C’est le meilleur tournoi de ma carrière, du premier au dernier match »
Pour décrocher un 2e US Open, après celui de 2022, Carlos Alcaraz a déployé un niveau exceptionnel du début à la fin du tournoi et n’a perdu qu’un seul set lors de son parcours (en finale). « J’ai joué à la perfection », a-t-il reconnu avec un grand sourire en conférence de presse, le trophée du lauréat posé près de lui. « C’est le meilleur tournoi de ma carrière, du premier au dernier match. Ma constance pendant 15 jours a été très élevée, ce dont je suis très fier parce que j’ai travaillé beaucoup là-dessus. J’ai vu pendant ce tournoi que je pouvais être très régulier. »