Elle avait été transportée à l’hôpital en état d’urgence absolue lundi. Ce jeudi, la femme qui avait été grièvement blessée à Paris lors d’une séance de cryothérapie dans une salle de sport est morte, indique le parquet à 20 Minutes.
Plus précisément, la jeune femme, née en 1991, « est en état de mort cérébrale » depuis le jeudi 17 avril. A l’origine, une fuite d’azote qui avait déjà coûté la vie à une employée de la salle.
« Un syndrome asphyxique dans un milieu appauvri en oxygène »
Cette cliente de l’établissement avait été hospitalisée avec un pronostic vital engagé et plongée dans un coma artificiel. « Le rapport d’autopsie de la première victime conclut à un syndrome asphyxique dans un milieu appauvri en oxygène », précise le parquet, ce qui accrédite l’hypothèse d’une fuite d’azote dans la cabine de cryothérapie.
Le lundi 14 avril au soir, une fuite d’azote dans un bac de cryothérapie d’une salle de sport parisienne avait déjà causé la mort d’une employée de 29 ans, en arrêt cardio-respiratoire lorsque les secours sont intervenus, elle n’avait pu être ranimée.
L’enquête « d’une particulière technicité » se poursuit
Selon les premiers éléments de l’enquête, la cuve de cryothérapie venait d’être remise en service après avoir subi des réparations un peu plus tôt dans la journée.
Les investigations, « d’une particulière technicité » selon le parquet, se poursuivent.