La haute juridiction a tranché mercredi en précisant que, légalement et juridiquement, une femme se définit uniquement en fonction de son sexe biologique.
L’écrivaine J.K. Rowling a estimé que les droits des femmes étaient désormais « protégés » au Royaume-Uni, après que la Cour suprême britannique a jugé, mercredi 16 avril que la définition légale d’une femme reposait sur le sexe biologique.
«Il a fallu trois femmes écossaises extraordinaires et tenaces, avec une armée derrière elles, pour que cette affaire soit entendue par la Cour suprême et, en gagnant, elles ont protégé les droits des femmes et des filles à travers le Royaume-Uni», a écrit sur les réseaux sociaux l’écrivaine de la saga phénomène Harry Potter, régulièrement accusée de transphobie pour ses prises de position sur les femmes transgenres. La plus haute instance judiciaire britannique se prononçait aujourd’hui sur un litige datant de 2018 entre le gouvernement écossais et l’association For Women Scotland. Le Parlement écossais avait adapté à l’époque, un projet de loi garantissant la parité des sexes dans le monde politique et professionnel.
Selon eux, les femmes transgenres titulaires ou non du GRC avaient le droit aux protections assurées par la loi sur l’égalité aux femmes. Mais pour l’association For Women Scotland, ces protections ne pouvaient s’appliquer qu’aux personnes nées de sexe féminin. La cour suprême a donné raison à l’association à but non lucratif fondée en 2018, décrite sur les réseaux sociaux comme «anti-trans».
Depuis 2019, la romancière est sous le feu des critiques après avoir pris la défense d’une chercheuse licenciée pour des publications prétendument transphobes. L’écrivaine avait à nouveau fait polémique après avoir publié un essai sur son site internet en présentant « cinq raisons de s’inquiéter du nouveau militantisme trans ». Elle y qualifie notamment l’identité transgenre de « profondément misogyne et régressif ».