Cette mise en garde intervient alors que le chef du gouvernement allemand a fait du réarmement de l’Europe une priorité absolue, afin que le continent puisse faire face à la menace russe, mais aussi s’adapter au désengagement américain, depuis l’élection de Donald Trump.
« Tout indique que le plan impérialiste de Poutine ne se terminerait pas avec la conquête de l’Ukraine, mais que ce ne serait qu’un début », a-t-il déclaré lors de la conférence annuelle réunissant les ambassadeurs allemands.
L’Allemagne assiste « quotidiennement à des attaques hybrides de la Russie de plus en plus intenses et agressives », visant notamment ses « infrastructures », a aussi accusé M. Merz.
Berlin observe aussi « les provocations » de Moscou « en mer du Nord et en mer Baltique », a ajouté le chancelier, pour qui « la Russie et la Chine tentent de sécuriser des sphères d’influence en Europe du Sud-Est ».
Pour M. Merz, « un nouveau conflit systémique a déjà éclaté entre les démocraties libérales et un axe des autocraties », et « ce que nous appelions l’ordre mondial libéral est désormais sous pression de multiples côtés ».