LA GAUCHE DÉMOCRATE ET RÉPUBLICAINE FUSTIGE FRANÇOIS BAYROU, « UN INGÉNIEUR DU CHAOS »17:08
Stéphane Peu, du groupe Gauche Démocrate et Républicaine, s’adresse à François Bayrou, « l’un des ingénieurs » du chaos. « Votre formation politique a été de tous les gouvernements, de toutes les lois, qui ont tant abîmé la France », dénonce-t-il.
LE CHEF DE FILE DE LIOT VEUT UN « COMPROMIS »16:58
Laurent Panifous, président du groupe Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires), succède au groupe Horizons. « Alors que la situation financière est source d’inquiétudes (…) vous avez choisi une attitude de tout ou rien », déclare-t-il, s’adressant à François Bayrou.
« Nous avons formulé d’autres propositions. Vous devinez notre déception quant à votre décision d’engager la responsabilité de votre gouvernement alors qu’aucun débat ne s’est engagé avec le Parlement et que nos propositions sont restées lettre morte », regrette-t-il, réaffirmant que la majorité de son groupe votera contre la confiance. Laurent Panifous appelle également au « compromis », exhortant aux forces politiques de se « réunir ».
MARC FESNEAU, POUR HORIZONS, APPELLE À LA « STABILITÉ »16:55
Paul Christophe, député du Nord et chef des députés Horizons, prend la parole et appelle à ne pas perdre de temps. « Chaque année perdue supplémentaire impliquerait des efforts futurs plus importants et plus douloureux. Le temps que nous perdons aujourd’hui, nous le paierons demain », affirme-t-il, exhortant à « réduire la dépense publique ».
« Pensons à la France », conclut-il, appelant à la « stabilité ».
CE QU’IL FAUT RETENIR DU DISCOURS DE FRANÇOIS BAYROU16:43
Le Premier ministre a prononcé le discours de politique générale sur lequel il a engagé la responsabilité de son gouvernement. François Bayrou a avoué avoir lui-même souhaité cette « épreuve de vérité », estimant que « le risque » de chuter devait être pris. Il a dressé le visage d’une France « dont le pronostic vital est engagé » et encouragé les parlementaires à prendre leur responsabilité pour ne pas aggraver le poids de la dette.
Politique
Publié aujourd’hui à 16h26FRANÇOIS BAYROU PRÉSENTERA SA DÉMISSION DEMAIN MATIN EN CAS DE CHUTE16:41François Bayrou présentera sa démission à Emmanuel Macron demain matin en cas de chute du gouvernement, dès les premières heures de la journée, a appris TF1/LCI auprès de l’entourage du Premier ministre.
POUR LES DÉMOCRATES, « NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES » DE LA DETTE16:38
Après une suspension de cinq minutes, Marc Fesneau, chef de file à l’Assemblée du groupe « Les Démocrates », prend le micro. « Nous sommes tous responsables » de l’augmentation de la dette, affirme-t-il. « À chaque crise financière, sanitaire énergétique, nous avons repoussé l’échéance ».
« C’est cette chaîne d’irresponsabilité que nous devons briser aujourd’hui », continue-t-il, « la spirale de la dette rend notre démocratie impuissante et menace notre souveraineté ».
REVOYEZ LE DISCOURS DE FRANÇOIS BAYROU EN INTÉGRALITÉ16:37
Vote de confiance : le discours de François BayrouSource : TF1 Info
MARINE LE PEN SUR LCI16:34
La cheffe de file des députés Rassemblement national a accordé un entretien exclusif à LCI, alors que l’Assemblée a suspendu la séance pour cinq minutes. « L’instabilité politique est d’envisager 44 milliards, dont 20 milliards d’impôts supplémentaires; l’instabilité politique est la conséquences de la dernière élection législatives », affirme-t-elle, dénonçant les « magouilles » d’Emmanuel Macron.
« Tout le monde partage le constat de l’incompétence des gouvernements qui se sont succédés (…) Nous sommes en désaccord sur les moyens mis en œuvre pour pouvoir résoudre ce problème. Taper sur les Français en permanence, diminuer les droits auxquels ils prétendent, augmenter les impôts : nous disons qu’il y a d’autres solutions », ajoute-t-elle, réaffirmant les lignes rouges du RN : « que les impôts n’augmentent pas et que soient opérer des économies sur les dépenses toxiques de l’État ».
MARINE TONDELIER DÉCRIT « UN FINAL SANS PANACHE » POUR FRANÇOIS BAYROU16:21
« Le discours que vient de prononcer François Bayrou était plus court qu’attendu. Comme s’il n’essayait même pas de se donner les moyens de convaincre », a écrit sur X la cheffe de file des Ecologistes Marine Tondelier, décrivant « un final sans panache ».
Le discours que vient de prononcer François Bayrou était plus court qu’attendu. Comme s’il n’essayait même pas de se donner les moyens de convaincre. Un final sans panache. — Marine Tondelier (@marinetondelier) September 8, 2025
CYRIELLE CHATELAIN, DES ÉCOLOGISTES, APPELLE À LA NOMINATION D’UN PREMIER MINISTRE DE GAUCHE16:13
Cyrielle Chatelain, présidente du groupe Ecologistes à l’Assemblée, monte à la tribune. D’emblée, elle dénonce les « mensonges délétères » de François Bayrou lors de son mandat. « Personne ne peut imposer sa politique sans tomber ».
« Votre départ est un soulagement », lance-t-elle à François Byarou, « il serait presque une satisfaction s’il n’était pas accompagné de l’incertitude de la suite ».
« Le président n’a d’autre choix que d’accepter une cohabitation et de nommer un Premier ministre issu des rangs du Nouveau Front populaire. Non pas pour changer de visage, mais bien pour changer de cap », affirme-t-elle.
LAURENT WAUQUIEZ (DR) REGRETTE « L’INSTALIBILITÉ » POLITIQUE15:55
C’est désormais à Laurent Wauquiez, chef des députés Droite Républicaine à l’Assemblée, de prendre la parole. « Nous enfonçons encore un peu plus notre pays dans la voie de l’instabilité », déclare-t-il, évoquant ressentir de « la tristesse face à ce qu’est en train de devenir la politique française ».
« LFI avec Jean-Luc Mélenchon est le premier danger politique pour notre République (…) Nous n’accepterons jamais qu’un gouvernement comporte des élus de la France insoumise », réaffirme Laurent Wauquiez.
S’il reconnaît que François Bayrou a fait le bon constat, il regrette une impression de « gâchis », le Premier ministre n’ayant pas repris les propositions des LR.
LES GROUPES POLITIQUES RÉPONDENT AU PREMIER MINISTRE, LES SOCIALISTES À LA TRIBUNE15:48
Après le discours de François Bayrou, ce sont désormais les groupes politiques qui vont s’exprimer à la tribune. Avec en premier, le Parti socialiste, représenté par Boris Vallaud. Il dénonce un « président battu qui nous a conduit dans la situation où nous sommes ».
« Monsieur le Premier ministre, vous ne ferez pas de votre défaite, une victoire », déclare-t-il, s’adressant à François Bayrou, l’accusant de « fausses promesses » et de « vraies trahisons ». « Derrière votre geste politique, votre faux sacrifice en dissimule un vrai : celui des Françaises et des Français. »
Boris Vallaud, qui confirme que le PS votera contre, réaffirme que « c’est désormais à la gauche de gouverner ». « Nous sommes prêts, qu’il vienne nous chercher », conclut le député, en s’adressant à Emmanuel Macron.
« UN SEUL CHEMIN POUR LA FRANCE (…) CELUI DU COURAGE »15:43
En guise de conclusion, François Bayrou met en opposition deux « chemins » pour le France. Le premier est « le chemin dans lequel sur toute la planète le monde bascule, le chemin qui considère que la destinée des peuples, c’est d’obéir, et que pour que s’instaure cette logique autoritaire ».
Le second, dont il se revendique, est celui « de la démocratie qui considère plus juste, plus intéressant, plus fructueux, de respecter le citoyen, même minoritaire, et de le considérer comme partenaire et coresponsable de son propre destin ». « Ce que dit le moment que nous vivons, c’est qu’il y a un chemin, et un seul pour la France : celui de la vérité partagée, et du courage pour choisir ensemble », conclut-il.
DES « FORCES POLITIQUES LES PLUS OPPOSÉES ENTRE ELLES » QUI PRÉPARENT UN « TOHU-BOHU »15:39
François Bayrou fustige « les forces politiques qui annoncent qu’elles vont faire tomber le gouvernement », à savoir « les forces politiques les plus opposées entre elles, celles qui se désignent comme ennemies, celles qui sont incompatibles par les idées autant que par les arrière-pensées ».
« Ce qu’elles préparent, si leur logique de division l’emporte, je l’ai déjà dit c’est le tohu-bohu, le désordre où chacun hurle dans son coin et dont rien de bon ne peut sortir ».
« UN GOUVERNEMENT DONT LA CHUTE ÉTAIT ANNONCÉE »15:36
« Tous les partis politiques qui ne font pas partie du gouvernement ont annoncé leur décision de renverser ce gouvernement, exploit tout relatif, puisque ce gouvernement est sans majorité, ni majorité absolue, ni majorité relative », ironise François Bayrou. « Gouvernement dont la chute irrévocable était annoncée depuis la première minute de son existence. »
« VOUS AVEZ LE POUVOIR DE RENVERSER LE GOUVERNEMENT, MAIS VOUS N’AVEZ PAS LE POUVOIR D’EFFACER LE RÉEL »15:34
« Mesdames et Messieurs les députés, vous avez le pouvoir de renverser le gouvernement, mais vous n’avez pas le pouvoir d’effacer le réel », fustige François Bayrou. « Le réel demeurera inexorable, les dépenses continueront d’augmenter, et le poids de la dette, déjà insupportable, sera de plus en plus lourd et de plus en plus cher ! »
« Je m’adresse à vous en prenant nos principes au pied de la lettre, principes énoncés à l’article 27 de la Constitution : ‘Le droit de vote des membres du Parlement est personnel’. Ce qui veut dire qu’en principe, les mots d’ordre n’ont pas leur place ici. Ce qui a sa place ici, c’est la conscience personnelle de chacun des députés de la nation », exhorte-t-il.
« J’AI VU LA PUISSANCE DES FORCES QUI VEULENT QU’ON CONTINUE À FERMER LES YEUX »15:27
« J’ai parlé de prise de conscience. Ayant vécu ces derniers mois dans cet exercice inédit, je crois sans précédent, de transparence entre citoyens, j’ai vu la puissance des forces qui veulent qu’on continue à fermer les yeux », continue le Premier ministre.
« Les uns disent (et ne croyez pas que j’ignore l’efficacité du discours) : ce sont les immigrés qu’il faut mettre à contribution, ce sont les étrangers qui sont la cause de tout (…) Ou bien de la part des mêmes : c’est l’Europe, nous nous ruinons à respecter nos engagements ». « Je suis d’accord, je l’ai dit, pour qu’on vérifie, mesure par mesure s’il y a des anomalies, des injustices au détriment de nos compatriotes », assure-t-il.
« Ou bien, autre discours, ce sont les riches qu’il faut faire payer (…) On m’accordera que je ne suis ni un défenseur attitré ni un stipendié de ces réussites, Mais je n’oublie pas ce qu’elles font tous les jours pour le pays », défend-il encore, évoquant ensuite un risque de « déménagement » fiscal.
LES JEUNES, « QUI PORTENT ET VONT PORTER (…) LE POIDS DES MILLIERS DE MILLIARDS DES DETTES DE LEURS AÎNÉS »15:26
Comme il l’a dit à de nombreuse reprises, François Bayrou affirme si la dette n’est pas maîtrisée, ce sont les jeunes générations qui paieront. « J’ai été frappé des messages que j’ai reçus pour avoir évoqué les plus jeunes, et le poids qui pèse sur leur génération. Ils portent et vont porter, pendant vingt ou trente ans, ou davantage encore, le poids des milliers de milliards des dettes que leurs aînés ont contractées et qu’ils vont, eux, devoir endosser ».
« J’ai été frappé de vérifier combien les plus jeunes se sentent génération sacrifiée. »
« EN 4 ANS, LA DETTE N’AUGMENTERA PLUS »15:23
Si le plan de François Bayrou est accepté, ce qui est peu probable étant donné les intentions de vote des groupes politiques, « en quatre années, et c’est un délai raisonnable dans la vie d’un pays et de ses habitants, ce n’est pas que nous n’aurons plus de dettes, mais la dette n’augmentera plus ! »
« Cela oblige à des efforts, mais des efforts modérés, des efforts qu’un pays doit considérer supportables. Dépenser un peu moins que ce qui était attendu ou programmé. Freiner les dépenses, les étaler dans le temps. »
LA DETTE, « C’EST COMME LA SOUMISSION PAR LA FORCE MILITAIRE »15:20
« La soumission à la dette, c’est comme la soumission par la force militaire », avance François Bayrou. « Dominés par les armes, ou dominés par nos créanciers du fait d’une dette qui nous submerge, dans les deux cas nous perdons notre liberté. Et dans les deux cas, il ne tient qu’à nous de nous émanciper, de retrouver le chemin de la liberté. Cela ne demande qu’un effort sur nous-mêmes ! », exhorte-t-il.
« LE DESTIN DE LA FRANCE SE TROUVE MENACÉ »15:19
« Et aujourd’hui, le destin de la France, notre mère patrie, notre nation inscrite dans l’histoire, se trouve menacé par nos quotidiennes impérities », a souligné François Bayrou. « Nous ne sommes pas, à cet instant, défenseurs de nos seuls intérêts, de notre santé, de notre prospérité ! Nous sommes les défenseurs menacés d’un bloc de valeurs lui aussi menacé. »
« UN EFFORT MODÉRÉ DE CHACUN »15:18
« Comme capitaine du navire, informé de la voie d’eau qui s’élargit sans cesse, du flot qui envahit nos cales, je dis que notre devoir est d’abord, tout de suite, de nous mettre à l’étancher ! Nous devons nous y mettre tous ! », ajoute François Bayrou.
« Si nous voulons la sauvegarde du navire sur lequel nous sommes et sont nos enfants, il faut agir sans retard, et que ce n’est pas hors d’atteinte. Cela demande seulement la mobilisation de tous, et un effort modéré de chacun si on s’y prend à temps », affirme-t-il.
« UNE INSUPPORTABLE HÉMORRAGIE »15:16
« Tout le travail, l’inventivité du pays pour progresser, pendant une année, tout ce progrès, que nous voulons pour les nôtres, pour nos enfants, est entièrement reversé à nos créanciers », souligne François Bayrou.
« Notre pays travaille, croit s’enrichir, et tous les ans s’appauvrit un peu plus. C’est une silencieuse, souterraine, invisible et insupportable hémorragie », fustige-t-il.
LA DETTE, UNE QUESTION « D’URGENCE VITALE »15:13
Après avoir évoqué les « problèmes de la France », François Bayrou poursuit : « Mais tout cela est aujourd’hui soumis à la question dont tout dépend, à la question vitale, d’urgence vitale, je veux dire où notre pronostic vital est engagé, dont dépend notre État, notre indépendance, nos services publics, notre modèle social, la question de la maîtrise de nos dépenses, la question du surendettement ».
« La France n’a pas connu de budget en équilibre depuis 51 ans », regrette-t-il. « Nous dépensons mais ne revenons jamais en arrière. C’est devenu un réflexe, et pire, une addiction. » « Cette accumulation a un prix, c’est la ponction que le service de la dette représente tous les ans, ce qu’il faut payer aux créanciers pour les intérêts et la part de capital qu’on doit rembourser. Et cela on est obligé de l’acquitter! Sinon c’est la banqueroute », assène-t-il.
« LES PROBLÈMES DE LA FRANCE »15:07
« Nous sommes devenus, depuis l’an 2000, un pays qui produit moins que les autres. Notre retard de production sur nos voisins le plus proche est de 15% », continue François Bayrou à la tribune de l’Assemblée, évoquant désormais « les problèmes de la France ». « Si nous avions la production, de nos voisins, la France n’aurait pas de problème de dette. »
« Nous sommes devant un immense problème de logement », avance encore le chef du gouvernement. « Nous sommes le pays du monde qui a le mieux identifié l’enjeu écologique », ajoute-t-il, évoquant également les problèmes d’aménagement du territoire, les problèmes du système éducatif et du « modèle social ». Le Premier ministre a aussi évoqué les problématiques liées à la sécurité et à l’immigration.
LES PREMIERS MOTS DE FRANÇOIS BAYROU15:04
Le Premier ministre vient de débuter son discours de politique général. « Cette épreuve de vérité, comme chef du gouvernement, je l’ai voulue. J’ai voulu ce rendez-vous, et certains d’entre vous, les lus censés, ont pensé que c’était déraisonnable, que c’était un trop gros risque. Je pense le contraire. Le plus gros risque était de ne pas en prendre ».
« Ce dont nous traitons aujourd’hui n’est pas une question politique, c’est une question historique », déclare le Premier ministre.
FRANÇOIS BAYROU EST ARRIVÉ À L’ASSEMBLÉE, SON DISCOURS ATTENDU DANS 5 MINUTES14:54
Le Premier ministre est arrivé à l’Assemblée nationale. Son discours est attendu dans cinq minutes, suivez-le en direct sur TF1/LCI.
UN DISCOURS « QUI PRENDRA DATE POUR LE PRÉSENT ET L’AVENIR »14:43
Le discours de François Bayrou « prendra date pour le présent et l’avenir », a appris TF1/LCI. Le Premier ministre quitte à l’instant Matignon pour se rendre à l’Assemblée.
ARRIVÉE DE JEAN-LUC MÉLENCHON À L’ASSEMBLÉE14:42
Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon est arrivé à l’Assemblée, pour suivre le discours de François Bayrou et le vote depuis les tribunes
JORDAN BARDELLA APPELLE À « REVENIR AUX URNES »14:37
Une réunion des députés Rassemblement national est en cours à l’Assemblée, autour de Marine Le Pen et Jordan Bardella. « Comme annoncé, nous voterons contre la confiance sollicitée par le Premier ministre », réaffirme sur une publication partagée sur X le président du parti.
« Emmanuel Macron a entre ses mains l’unique solution pour sortir notre pays de l’impasse politique : revenir aux urnes », ajoute-t-il.
Avec @MLP_officiel , nous réunissons le groupe RN à l’Assemblée nationale. Comme annoncé, nous voterons contre la confiance sollicitée par le Premier ministre. Emmanuel Macron a entre ses mains l’unique solution pour sortir notre pays de l’impasse politique : revenir aux urnes. pic.twitter.com/6Zf3tCZqHt — Jordan Bardella (@J_Bardella) September 8, 2025
LE DÉROULÉ DES PROCHAINES HEURES14:28
Le discours de politique générale de François Bayrou débutera à 15 heures, pour une durée indéterminée. Les groupes politiques prendront ensuite la parole – la durée de parole de chaque groupe est définie par son nombre de députés – pour une durée totale de 2h20.
Les groupes vont se relayer dans cet ordre, avec un orateur chacun:
- Parti socialiste (10 minutes)
- Droite Républicaine (15 minutes)
- Écologistes (10 minutes)
- Les Démocrates (15 minutes)
- Horizons (10 minutes)
- Liot (10 minutes)
- Gauche Démocrate et Républicaine (10 minutes)
- Union des droites pour la République (10 minutes)
- Rassemblement national (15 minutes)
- Ensemble (35 minutes)
- La France insoumise – NFP (10 minutes)
- Non inscrits (5 minutes)
Le Premier ministre pourra répondre, pour une durée également indéterminée. Le vote devrait ensuite s’ouvrir vers 19 heures pour environ 30 minutes.
LA GAUCHE DOIT « ÊTRE CAPABLE DE SE METTRE D’ACCORD », ESTIME JÉRÔME GUEDJ14:12
Jérôme Guedj, député PS de l’Essonne, a réaffirmé la volonté de former un gouvernement socialiste, après le probable renversement de celui de François Bayrou. « Ce gouvernement sera forcément minoritaire mais ne pourra tenir que s’il répond aux aspirations majoritaires des Français », a-t-il estimé. « On doit être capables de se mettre d’accord », a-t-il encore ajouté.
LES LR TRÈS DIVISÉS SUR LE VOTE13:58
Selon nos informations, le groupe LR à l’Assemblée reste très divisé sur le vote. La moitié des députés, environ, voteront pour, une dizaine votera contre et une quinzaine s’abstiendra.
« JE VOTERAI CONTRE », DIT SANDRINE ROUSSEAU13:54
Sandrine Rousseau, députée Les Ecologistes de Paris, s’est exprimée au micro de LCI depuis la Salle des Quatre Colonnes. « Il est étonnant de poser cette question de la confiance un an après avoir été nommé et je voterai contre », a expliqué l’élue.
« Ceux qui voteront pour devront en répondre devant les Français », a-t-elle ajouté.
LAURENT WAUQUIEZ RÉAFFIRME À SES DÉPUTÉS QU’ILS ONT UNE « LIBERTÉ DE VOTE »13:46
Le groupe des Républicains à l’Assemblée ont tenu une réunion ce midi, à quelques heures du vote, autour de Laurent Wauquiez, chef des députés LR. Ce dernier a réaffirmé que chaque député disposait de sa « liberté de vote ». « Vous avez gagné sur vos idées et vos convictions, c’est vous qui décidez », a-t-il affirmé.
Celui qui votera pour la confiance « sans enthousiasme » a expliqué que si « François Bayrou avait fait les gestes, il aurait eu un soutien beaucoup plus large ».
MARINE LE PEN ARRIVÉE À L’ASSEMBLÉE 13:38
La cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen est arrivée à l’Assemblée nationale. Le groupe doit se réunir à 14h15, comme l’a appris TF1/LCI, avant le vote.
OLIVIER FAURE AU 20H DE TF113:17
Il s’est dit candidat à Matignon si le départ de François Bayrou se concrétise. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure répondra aux questions de Gilles Bouleau ce lundi dans le 20H de TF1.
🔴Ce lundi 8 septembre dans #LE20H de @TF1 🗣️ Olivier Faure ( @faureolivier ) sera l’invité du JT de 20H. Le Premier secrétaire du PS ( @partisocialiste ) répondra en direct aux questions de @GillesBouleau cc @agindre pic.twitter.com/E8ZV2qZv2g — TF1Info (@TF1Info) September 8, 2025
BORIS VALLAUD SUR LCI13:07
À l’occasion de sa prise de parole, avant le vote de confiance déclenché par François Bayrou ce 8 septembre, le chef de file du groupe PS à l’Assemblée nationale explique sur LCI les raisons pour lesquelles les socialistes voteront contre. Et ce que projette la gauche pour la suite.
Politique
VU SUR LCI
Publié aujourd’hui à 13h04UNE COALITION SANS RN, NI LFI ?12:50
C’est la proposition du groupe Liot, d’après notre journaliste politique Frédéric Delpech…
#confiance Le président du groupe Liot Laurent Panifous a pris contact avec les présidents des autres groupes parlementaires, sauf LFI et RN, pour envisager une réunion et une éventuelle coalition #directAN @lci — Frédéric Delpech (@fredericdelpech) September 8, 2025
UN PREMIER MINISTRE PS ? 12:38
Interrogé sur le vote de confiance cet après-midi, le député socialiste Philippe Brun estime que « c’est une démission déguisée en vote », déclare-t-il à LCI depuis l’Assemblée. « Du courage, il n’y en a pas quand on décide d’arrêter les responsabilités lorsque le pays est en difficulté. Maintenant, il faut préparer la suite ». Quid d’un Premier ministre de son camp ? Selon lui, c’est possible. Mais à condition de réaliser des « compromis » pour dégager des majorités.
MARINE TONDELIER À L’ASSEMBLÉE12:32
Tout comme Jean-Luc Mélenchon, la secrétaire nationale des Écologistes se rendra à l’Assemblée nationale cet après-midi pour assister au vote de confiance depuis les tribunes.
MOTION DE DESTITUTION12:28
Alors que LCI suit les députés dans les coulisses de la préparation du vote de confiance ce soir (vidéo ci-dessous), Mathilde Panot confirme qu’une « motion de destitution » contre Emmanuel Macron « sera déposée dès demain ». La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale appelle le pays à faire « un des grands choix qui est devant lui et puisse donc décider dans une élection présidentielle ».
MATHILDE PANOT12:16
La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale sera l’avant-dernière à prendre la parole dans l’hémicycle ce soir. Sur LCI, elle estime que cette journée est une « victoire populaire » car « pour la première fois de la Vᵉ République, un Premier ministre va tomber sur une question de confiance et c’est d’abord la victoire du mouvement du 10-Septembre qui, avant même d’avoir commencé, aura obtenu la tête d’un gouvernement et surtout le budget cruel qu’il voulait présenter ». Mathilde Panot assure aussi vouloir un « changement de politique » qui « implique le départ du président de la République ».
« PAS DE MAJORITÉ ABSOLUE »11:47
Sur LCI, le président du groupe PS à l’Assemblée nationale explique que son parti veut « un gouvernement de gauche » avec « celles et ceux qui acceptent de prendre leurs responsabilités ». Alors que la chaîne a pu le suivre dans la préparation de son discours, à la suite de celui de François Bayrou, Boris Vallaud dit le PS prêt à gouverner « sans jamais ignorer que dans cette Assemblée, il n’y a pas de majorité absolue ».
Selon lui, il appartient désormais au « bloc central de reconnaître son échec, de prendre acte de sa défaite électorale, ce qu’il n’a toujours pas fait et au fond de renoncer à une part de ce qu’il a défendu et peut-être de ce qu’il est ». Le patron des députés PS a également indiqué souhaiter « avoir des discussions » sans « être au service d’une politique qui a échoué ».
Vote de confiance : LCI avec Boris VallaudSource : TF1 Info
BORIS VALLAUD11:32
Alors que Boris Vallaud sera le premier à prendre la parole après le discours de François Bayrou cet après-midi, une équipe de LCI a pu le suivre dans la préparation de ce rendez-vous. Le président du groupe PS à l’Assemblée nationale qualifie le moment de « grave ». « Je ne me réjouis pas et aucun socialiste ne se réjouit de se retrouver dans cette situation, mais je rappellerai au Premier ministre qui est le responsable de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons […] c’est le Premier ministre. Il ne faut pas faire comme si François Bayrou venait d’arriver, il est le soutien d’Emmanuel Macron depuis le premier jour ».
Le patron des députés PS assure également qu’il contestera les « propositions » du chef du gouvernement. « Le Premier ministre n’a jamais cherché à trouver un chemin qui pourrait être commune et qui n’est pas issue de la majorité », indique-t-il sur LCI.
MÉLENCHON EN TRIBUNE11:21
Jean-Luc Mélenchon, figure de la France insoumise, sera à l’Assemblée nationale cet après-midi pour le vote de confiance, selon les informations de TF1-LCI. Il sera présent en tribune, comme il l’avait déjà été lors de la censure de l’ancien Premier ministre Michel Barnier.
PREMIER MINISTRE DE GAUCHE11:06
Sur X, la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, appelle à la nomination d’un « Premier ministre de gauche et / ou Écologiste », dans un communiqué, estimant que « cette hypothèse n’a jamais été aussi proche de se concrétiser ». La responsable estime toutefois que « gouverner, c’est prévoir ». Ainsi, « si une dissolution devait survenir à plus ou moins brève échéance, nous souhaitons qu’une discussion s’engage avec toutes les forces de gauche et écologistes ».
Les Écologistes sont prêts. À la nomination d’un Premier ministre de gauche et / ou Écologiste, ce qui est notre priorité. Et à une éventuelle dissolution si elle devait arriver. Communiqué ⤵️ pic.twitter.com/Rm9Ss2Em1i — Marine Tondelier (@marinetondelier) September 8, 2025
BAYROU « SOULAGÉ » ET « DÉSABUSÉ »11:00
Dans quel état d’esprit est François Bayrou, quelques heures avant un vote de confiance qui devrait entraîner sa chute ? Selon un proche à TF1- LCI, le Premier ministre est à la fois « soulagé que ça se termine car il est persuadé que c’était inéluctable' » et « désabusé sur l’état de notre personnel politique », explique Julien Arnaud sur le plateau de LCI.
Vote de confiance : Bayrou « désabusé » sur l’état du personnel politique Source : TF1 Info
YAËL BRAUN-PIVET10:32
La présidente de l’Assemblée nationale est reçue ce matin par Emmanuel Macron. Vendredi, c’est le président du Sénat, Gérard Larcher, qui avait été reçu par le chef de l’État. Les proches d’Emmanuel Macron n’excluent d’ailleurs pas une prise de parole dans les prochains jours, peut-être dès mardi, évoquant un chef de l’État qui, cette fois, veut aller vite.
SANDRINE ROUSSEAU10:24
Sur France 2, Sandrine Rousseau indique que si Olivier Faure était nommé Premier ministre après la chute annoncée de François Bayrou cet après-midi, elle accepterait d’entrer au gouvernement. « J’irai au gouvernement si j’y suis appelée et qu’Olivier Faure en est à la tête », a-t-elle assuré. La responsable politique a toutefois posé une condition : « Que ce soit un gouvernement du NFP ».
Voir plus