Par
Julian Doubax
Publié le
8 sept. 2025 à 18h46
Une sacrée somme à payer. Le 19 août 2025, le tribunal judiciaire de Paris a condamné Chantal Goya et son époux, Jean-Jacques Debout, à verser 2,18 millions d’euros au Crédit municipal de Bordeaux, a annoncé Sud Ouest.
En 2018, la célèbre chanteuse s’était tournée vers le Crédit municipal pour contracter un emprunt de 2,2 millions d’euros sur cinq années. La raison : régler une dette fiscale de 1,65 million d’euros envers le Trésor public. Le seul gage de ce deal était les droits Sacem du mari de Chantal Goya. Jean-Jacques Debout a notamment composé des chansons de Johnny Hallyday, Dalida ou encore Barbara pour ne citer qu’eux.
Prêts risqués
Entre 2017 et 2020, le Crédit municipal est épinglé pour avoir accordé des prêts risqués avec des valeurs conséquentes. Des biens censés être de valeur étaient gagés dans ces transactions. Des dirigeants avaient alors été condamnés. Dans cette situation, c’était donc les droits Sacem du compositeur. En 2023, la caisse du Crédit municipal exige alors le remboursement, explique toujours Sud Ouest.
Les emprunteurs se tournent vers le tribunal judiciaire et contestent en affirmant ne pas être suffisamment renseignés sur ces risques d’endettement du prêt. L’instance a refusé les demandes du couple, estimant qu’il était au courant de la démarche dans laquelle il s’engageait. Après la décision du tribunal judiciaire de Paris, Chantal Goya et son époux ont immédiatement interjeté appel.
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