RÉCIT – L’invention du genre des scènes de plages par Boudin sous le Second Empire traduit, avec la vérité de la chronique, celle d’une société des loisirs par une nouvelle classe sociale.
« Cet article est issu du Figaro Hors-Série « Eugène Boudin, le père de l’impressionnisme ». Découvrez la vie, l’œuvre et l’art de celui que Corot surnommait « le roi des ciels », en un numéro de 160 pages, magnifiquement illustré .
« Eugène Boudin, le père de l’impressionnisme ».
Le Figaro Hors-série.
Avec la minutie réductrice d’une notice de dictionnaire, le Journal de l’arrondissement du Havre définissait en 1874 Eugène Boudin comme un « ex-pensionnaire de notre ville, dont l’originalité se caractérise par la production sur nos plages des modes somptuaires de notre époque ». Le chroniqueur mondain salué par ces lignes présentait une autre originalité. À la différence de nombre de ses amis peintres, il ne fut jamais de ces bourgeois endimanchés qui peuplent ses scènes de plages. Conséquence d’une renommée tardive et, plus encore, d’un caractère dépourvu de toute ambition sociale, cet homme né dans le peuple ne s’éleva guère au-dessus.
Sa légitimité à peindre la bonne société qui envahit les rivages de sa Normandie à l’avènement du Second Empire…
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