Cette manœuvre écarterait la dernière opportunité pour le CPT (Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants), une instance du Conseil de l’Europe, de suivre la situation dans les prisons russes et le traitement des prisonniers qui y sont détenus.

Bien que la Russie ait ratifié la Convention en 1997, avec une première visite d’une délégation du CPT dès 1998, les associations défendant les droits civils dénoncent continuellement des actes de torture et traitements dégradants, des pratiques courantes dans les commissariats de police et centres d’incarcération russes. La plupart des prisonniers de guerre ukrainiens qui ont été échangés par les autorités des deux pays rapportent aussi des faits de torture.