L’affaire avait fait grand bruit. En mars 2023, la cour d’appel de Lyon avait condamné Philippe Cochet, ancien député (UMP/R) du Rhône à payer quelque 50 000 € en plus des 90 000 € déjà versés, à une ancienne attachée parlementaire, sur le fondement du « travail égal, salaire égal ».

Cette salariée obtenait ainsi la même rétribution que Mme Cochet, son autre attachée parlementaire. M. Cochet justifiait la différence de traitement par « la garantie de disponibilité et de confidentialité » de son épouse. Soit une « discrimination » selon la cour d’appel de Lyon « à raison d’un lien de famille ».

Lélu déjà condamné pour détournement de fonds publics 

L’élu, par ailleurs condamné en décembre 2024 par le tribunal correctionnel de Paris pour détournement de fonds publics pour avoir fourni un emploi fictif à son épouse – une décision à l’encontre de laquelle il a fait appel -, avait parallèlement saisi la cour de Cassation pour faire casser la décision de la cour d’appel de Lyon dans le cadre du procès l’opposant à son ancienne salariée.

Dans un arrêt rendu le 9 avril 2025, la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire valide le raisonnement juridique tenu à Lyon et rejette le pourvoi du toujours maire de Caluire-et-Cuire et conseiller métropolitain. Philippe Cochet est condamné, en sus, à payer 3 000 € à son ex-salariée au titre de ses frais d’avocat.