C’est le « Drill Baby Drill » dans les faits. Le président américain Donald Trump mise sur l’extractivisme, son administration accélère le projet Resolution en Arizona. L’une des plus grandes exploitations minières de cuivre, très controversée localement, a obtenu un statut de projet prioritaire.
Seulement 10 projets aux États-Unis bénéficient de ce statut Fast-41. C’est une loi promulguée d’ailleurs par Barack Obama et qui permet de simplifier certains processus d’approbation.
Aux côtés du projet Resolution, on trouve une mine de lithium au Nevada ou encore un gisement de charbon en Albama.
La mine de cuivre, elle, est détenue par les deux plus grandes sociétés minières du monde : Rio Tinto et BHP, qui estiment que le gisement serait capable de fournir un quart de la demande intérieure annuelle au cours des 40 prochaines années.
Une mine d’or rouge pour les multinationales, d’autant que la demande mondiale de cuivre explose avec les processus de décarbonation.
Mais le projet se heurte depuis de nombreuses années à la contestation de groupes autochtones locaux, qui affirment que le projet est situé sur un territoire sacré. Dernier épisode en début de semaine, une pétition a été déposée devant la cour d’appel des États-Unis pour contester une décision qui pourrait autoriser le développement de la mine.
L’admininistration Trump a d’autant plus besoin de ce projet qu’elle compte, selon Bloomberg, faire passer les droits de douanes à 25% pour les importations de cuivre.