Lors de la rencontre qui a clôturé cette première journée de TOP 14, remportée sans surprise par le Stade Toulousain (34/24), face à une ASM Clermont Auvergne, courageuse mais limitée, nous avons rencontré les supporters des deux équipes, toujours heureux de se retrouver et de festoyer ensemble
Juste avant le début du match opposant l’ASM à Toulouse, nous avons rencontré une famille qui habite non loin d’Issoire, mais qui est supportrice du club aux 24 boucliers de Brennus.
La sérénité Toulousaine
« Nous supportons Toulouse depuis 3 générations, ce club, c’est une vraie passion pour nous », glissent Marine, Zoé, et Martine. Ravis de l’accueil réservé par les fidèles de la Yellow Army, ces 4 supporters se plaisent à déambuler, en dessous de la tribune Auvergne, pour se restaurer et pour échanger sur ce rugby qu’ils aiment tant avec le peuple Auvergnat. « Nous essayons de venir tous les ans, comme nous sommes proches de Clermont-Ferrand. Nous apprécions ce club de Toulouse, par le rugby qu’elle développe, et par le fait qu’elle ne soit jamais rassasiée de titres. C’est un club qui a un énorme vivier de jeunes. Hugo Mola fait du très bon travail, et nous prenons plaisir à les voir jouer. Nous ne sommes, sans manquer de respect à Clermont, aucunement inquiet pour ce soir », poursuivent-ils. Et le sort du match, leur a bien donné raison avec une victoire tout en maîtrise des hommes du Président Lacroix.
Nous avons l’ambition d’aller chercher le Brennus, et le titre de Champion d’Europe », souligne le clan familial.
« Nous avons fait preuve de beaucoup de courage, et de volonté, mais cela n’ a pas suffit pour contrer ces redoutables Toulousains, qui ont des joueurs comme Jelonch, ou Ramos, de classe mondiale », relatent quelques supporters de l’ASM, croisés à la sortie du match.
Photo Philippe Thivat
La lucidité Clermontoise
Pas forcément désabusés, mais très clairvoyants sur l’écart qu’il y a encore aujourd’hui entre les 2 clubs. Malgré tout, les protégés de Christophe Urios, n’étaient forcément pas si loin, lorsqu’ils sont revenus à 24 partout à l’heure de jeu. C’était sans compter sur quelques ballons égarés, et surtout sur la lecture du jeu hors-norme, de Thomas Ramos, l’arrière international Toulousain, pour envoyer son ailier Delibes, en terre promise, après un somptueux slalom. Pas facile de renverser une telle équipe, qui sait remettre la main sur le ballon, lorsque l’occasion se présente.
Pour l’ASM Clermont Auvergne, l’état d’esprit est rassurant ; maintenant, si l’on veut exister vraiment dans ce championnat, il va falloir régler le problème des erreurs individuelles, et monter inexorablement le curseur d’exigences pour atteindre les objectifs fixés récemment par le Président Pats. Et se remettre vite au travail, avant d’aller défier le week-end prochain des Rochelais, qui ont soif de gommer une année pas assez aboutie la saison dernière, et de se racheter devant leur public de Marcel Desflandres,
Photo Philippe Thivat