Par

Jean-Marc Aubert

Publié le

9 sept. 2025 à 11h18
; mis à jour le 9 sept. 2025 à 11h20

En quelques années, les trottinettes électriques ont conquis les rues, un phénomène qui ne cesse de se développer.  Que ce soit pour éviter les embouteillages, pour réduire son empreinte carbone ou pour compléter d’autres moyens de transport lors d’un trajet urbain, en usage multimodal. Ces engins pratiques à deux roues ne cessent d’attirer un large public, des étudiants aux actifs, en passant par les amateurs de mobilité douce. Mais nombreux sont ceux qui pointent des dangers, notamment lorsque les pilotes circulent sur des trottoirs ou sur l’autoroute A709 aux portes de Montpellier à grande vitesse sans respecter le règlement strict, comme les gendarmes peuvent parfois le constater et verbaliser.

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Il faut respecter la loi commune aux scooters et autres engins motorisés : l’usage des trottinettes est formellement interdit dans l’aire piétonne de l’Écusson, à Montpellier et sur les allées du centre commercial d’Odysseum. Et les dérives sont quotidiennes. Ainsi, les deux jours de ce dernier week-end, samedi 6 et dimanche 7 septembre 2025, des jeunes à trottinettes électriques qui slalomaient sur ce site ont grandement gêné les clients, dont certains ont failli être percutés, suscitant la colère des commerçants, principalement les restaurateurs du pôle ludique, car désormais, ces trottinettistes quasiment tous adolescents, utilisent les allées d’Odysseum régulièrement pour pratiquer leur sport favori. Des dérives qui interpellent. 

Samedi et dimanche, ils étaient quatre ou cinq, en groupes distincts à être venus rouler au milieu de piétons, dont des familles avec enfants, sans se rendre compte du risque. Les services de police -municipale et nationale- ne peuvent pas intervenir lors de toutes ces incursions qui durent quelques minutes, avant que les pilotes de ces deux-roues qui se livrent à des courses effrénées ne quittent les lieux. Et quand une patrouille arrive sur place quand elle peut se déplacer, ils se sont tous déjà envolés.

« Des adeptes des trottinettes électriques peuvent facilement venir à Odysseum en empruntant la ligne 1 de tramway, ou ils arrivent directement de Port Marianne ou des cités voisines, notamment de Castelnau-le-Lez par exemple, ils sont difficilement identifiables », selon l’employé d’un commerce d’Odysseum, où la direction tente de prendre des mesures pour que la situation ne perdure pas.

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