« C’était un instinct maternel. J’ai décidé de les jeter pour qu’il n’y touche plus jamais. J’avais peur qu’il arrive quelque chose de plus grave. » À la barre du tribunal, la mère de famille de 42 ans s’exprime en russe, accompagnée d’une interprète : « Je ne voulais pas le protéger de la police, c’était pour le punir. »

Au moment des faits, c’est tout un contexte qu’il faut prendre en compte. Plusieurs jours auparavant, un attentat terroriste perpétré le 13 octobre 2023 à Arras avait coûté la vie à un professeur de français, Dominique Bernard. C’était aussi le retour d’un conflit violent opposant Israël et le Hamas.

« Je les ai jetés dans le local poubelle de l’immeuble. Je regrette ce que j’ai fait »

Placé…