Le sportif est suspecté d’avoir agressé et dépouillé un homme qui se trouvait dans un espace vert de la cité des ducs, en juin dernier. Les recherches se poursuivent pour retrouver son complice.

Les recherches téléphoniques se sont avérées décisives. À Nantes (Loire-Atlantique), un jeune footballeur professionnel a été interpellé et placé en garde à vue, vendredi 5 septembre, pour possession d’un téléphone mobile volé trois mois plus tôt, lors d’une agression au parc de la Roseraie, un espace vert municipal. Un promeneur solitaire avait alors été roué de coups par deux individus, aux alentours de minuit, avant de se faire voler sa carte bleue, son téléphone et ses clés de voiture.

Un fin travail de téléphonie a, depuis, permis aux enquêteurs nantais de retrouver la trace de l’appareil volé en juin au parc de la Roseraie. Seul un des deux hommes recherchés a pu être identifié et interpellé. Le suspect n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés.


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Audience en janvier

Le footballeur ne serait pas impliqué dans le dossier sur la vague d’agressions à caractère homophobes qui a fleuri cet été dans les parcs nantais, malgré la coïncidence de la date du vol présumé avec le lieu de l’incident – le parc étant un lieu de rencontres homosexuelles réputé. «La connotation homophobe n’a pas pu être prouvée», a confirmé mardi le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy. La victime a réfuté s’être présentée vers minuit au parc de la Roseraie pour y chercher des relations sexuelles.

Censé être jugé lundi 8 septembre, le jeune voleur présumé ne comparaîtra finalement que le 6 janvier 2026, au tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique). Déféré devant le parquet, le mis en cause a été placé sous contrôle judiciaire en attendant l’audience.