Deux femmes, dont une mineure, ont été agressées pour les voler lundi à Marseille, à quelques heures d’intervalle.

Transportée à l’hôpital avec un pronostic vital engagé dans un premier temps, son état n’inspirerait plus d’inquiétude. Mais la jeune fille de 17 ans qui a été agressée lundi dans le 15e arrondissement a payé très cher son refus de lâcher son sac à main.

Il était 21 heures lundi soir 8 septembre, lorsque cette mineure de 17 ans a été agressée par un individu qui voulait lui voler son sac, alors qu’elle empruntait à pied le chemin de la Madrague Ville.

Un coup de couteau dans l’abdomen, un autre dans le dos

La jeune fille ne s’est pas laissée faire et la résistance dont elle a fait preuve aurait provoqué la colère de l’assaillant qui a alors sorti un couteau, avant d’asséner un premier coup à l’abdomen de sa victime, puis un deuxième dans le dos alors que la malheureuse tentait de fuir. Laissant là la jeune fille, le voleur a détalé avec le téléphone portable de la victime, avant l’arrivée des secours. Une enquête de police a été ouverte.

Plus tôt dans la journée, c’est dans le 2e arrondissement de Marseille qu’une première femme, une septuagénaire, avait été agressée. Il était 12h30 lorsque la victime a été abordée, sur la place Jules Guesde, par deux individus qui avaient manifestement repéré le collier qu’elle portait autour du cou. Après l’avoir amadouée, sous prétexte de lui demander des renseignements, et mise en confiance, ils lui ont finalement arraché le bijou avant de prendre la fuite. Mais l’un d’entre eux a pu être interpellé peu après les faits par un équipage de la BAC (brigade anticriminalité) grâce au signalement donné par la victime. À la palpation, les policiers ont découvert du cannabis, une bombe lacrymogène ainsi que 250 euros en numéraire. Âgé de 21 ans, le jeune homme qui faisait l’objet d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français), a été placé en garde à vue. Il devrait être déféré devant un magistrat ce mercredi 10 septembre en vue d’une comparution immédiate.

Collier arraché

En 2013, année climax du phénomène de vols à l’arraché des bijoux en or, il pouvait se commettre jusqu’à 10 forfaits par jour dans l’hypercentre de Marseille. S’il n’avait pas totalement disparu, ce type de vol avait considérablement régressé ces dernières années. En 2014, les forces de l’ordre en avaient comptabilisés moins d’une centaine.

Une baisse sensible liée aux efforts déployés par les forces de l’ordre, mais aussi aux contrôles administratifs diligentés par la préfecture de police auprès de « boutiques peu regardantes sur l’origine des bijoux ».